Suite à sa démission du Grand Conseil, Yvan Luccarini sera remplacé dès le mardi 4 mai par Elodie Lopez, 27 ans, conseillère communale à Vevey. Taraneh Aminian, syndicaliste et députée au Grand Conseil depuis 2016, a par ailleurs rejoint le mouvement. Avec l’arrivée de ces deux élues au sein de décroissance alternatives, le groupe Ensemble à gauche et POP est désormais le seul groupe paritaire du parlement vaudois.

Avec l’élaboration de nouveaux «instruments de planification urbaine» en cours, nous espérions que les deux plans d’affectation (PA) actuellement mis à l’enquête dans le quartier de Plan-dessus, les premiers depuis 2017, marqueraient le début concret d’une nouvelle ère de l’urbanisme veveysan. Il n’en est malheureusement rien. Au-delà de bonnes intentions et de certaines propositions intéressantes, une série de défauts cumulés nous conduit à les refuser.

Grâce à toutes les personnes qui nous ont témoigné leur confiance dans les urnes les 7 et 28 mars dernier, à Vevey et à Montreux, nous pourrons tout mettre en œuvre pour relever les défis de la législature à venir. Nous nous engageons à respecter les valeurs qui fondent notre programme et notre mouvement, dans l’écoute mutuelle, la communication et le débat constructif, en gardant toujours comme objectif le bien commun. Pour votre soutien : merci du fond du cœur !

Dans le cadre des élections communales, il apparaît important pour décroissance-alternatives de se positionner par rapport à une question qui fait débat et qui interpelle une partie de la population : celle du sentiment de sécurité dans la ville. Pour ce faire, il convient en premier lieu de définir ce que sont l’insécurité et le sentiment d’insécurité, de s’appuyer notamment sur les chiffres à disposition et d’en tirer une analyse politique et des propositions concrètes.

Pour réduire l’insécurité routière, nous souhaitons réduire le volume de trafic automobile, diminuer la vitesse de circulation à 30 km/h maximum et favoriser la mobilité douce.

Cinquante ans après avoir obtenu le droit de vote et d’éligibilité au niveau fédéral, les femmes restent sous-représentées dans les différents échelons politiques en Suisse. La vague violette des élections fédérales de 2019, puis celle des récentes élections communales vaudoises ont certes fait augmenter la proportion des femmes dans les législatifs, mais les exécutifs, surtout dans les petites communes, restent bien souvent une affaire d’hommes.

La reprise, par tous les partis, de thèmes chers à la gauche, comme l’écologie, la mobilité douce, l’intégration et les mesures de soutien aux victimes de la crise ne se résume pas à faire des promesses, il faut se donner les moyens politiques et financiers de concrétiser ces projets et idées.
Sur le plan politique, notre alliance se construit sur la nécessité de répondre à l’urgence climatique et sanitaire par des mesures collectives et solidaires, car celles-ci ne doivent en aucun cas creuser encore plus les inégalités sociales. Actuellement, en période de pandémie, nous mesurons aussi la valeur des relations humaines, des espaces en commun, d’une société inclusive et solidaire. C’est dans cet esprit que s’inscrit notre programme.

Ajouté sur leurs affiches, en tête de leur tract, le slogan «pour une municipalité équilibrée» est le seul lien entre les cinq candidats de la droite et de Vevey libre. Parlons un peu cette idée d’équilibre

Les forces de la gauche veveysanne s’allient pour le second tour des élections à la Municipalité. Plurielle et féministe, notre liste vise une majorité de femmes et de gauche à la Municipalité.

Décroître, au fond, c’est faire de la place pour un avenir sensé.