Des médiatrices et médiateurs assurent désormais une présence rassurante dans le quartier de la gare. Objectifs : promouvoir le vivre ensemble et favoriser le dialogue avec la population en créant un trait d’union avec la commune.

Selon le communiqué publié par la Ville, le Service de la cohésion sociale de la Ville de Vevey a été chargé par la Municipalité de travailler sur la mise en place de mesures contribuant à accroître le sentiment de sécurité de la population en complétant et soutenant et le travail des partenaires socio-médicaux, de la prévention et de la sécurité en place. Il s’agit de proposer une prise en charge diversifiée autour de la thématique du vivre ensemble dans l’espace public et notamment, dans le quartier de la gare. L’une des mesures retenues consiste en la mise en place d’un dispositif de médiation urbaine.

En effet, il ressort des observations de terrain et des retours émanant de citoyennes et de citoyens que l’espace public, la gare de Vevey en particulier, est un lieu où se rencontrent des actrices et des acteurs qui manifestent un réel besoin de renforcement du dialogue.

L’espace public est un lieu complexe et dynamique qui nécessite une adaptation permanente aux besoins de ses usagères et usagers. Dans cette optique, des contacts préalables et des échanges avec les partenaires du réseau social veveysan et d’autres villes romandes ayant déjà expérimenté des dispositifs d’interventions dans l’espace public, ont nourri les réflexions et permis de mettre en place un dispositif adapté à Vevey.

Le Service de la cohésion sociale a opté pour un projet avec comme objectif d’offrir une présence rassurante dans l’espace public. Ainsi les médiatrices et médiateurs urbains veveysans qui se présentent sous l’acronyme M.U.V., sont désormais présents dans l’espace public (gare et alentours) la semaine et le week-end en journée et/ou en soirée. Les M.U.V seront reconnaissables par leur gilet blanc. Il s’agit d’un projet pilote dont le périmètre d’intervention pourra évoluer en fonction des besoins.
Décroissance alternatives salue cette initiative qui vise à répondre aux besoins de la population de développer des outils de pacification de l’espace public.

Un comité vous invite à signer un référendum contre le stationnement payant à Plan-Dessus. Le référendum est un droit démocratique très important et nous le défendons. Encore faut-il que les raisons de s’opposer soient bonnes. Nous avons sept raisons de NE PAS SIGNER ce formulaire et nous les partageons dans cet article

Au terme de son année de présidence du conseil communal de Vevey, notre camarade Sabrina Berrocal, en collaboration avec le bureau du conseil communal, a proposé de nouvelles mesures pour les conseillères et conseillers communaux. Cette directive a été largement acceptée par le conseil le 20 juin dernier. 

Le congé menstruel est déjà appliqué à Zürich ou dans d’autres pays et il est discuté à Lausanne. Il s’agit d’un geste fort pour adapter le monde du travail aux conditions spécifiques des femmes. Pourquoi donc ne pas le proposer à Vevey? 

Le congé tel que proposé par cette motion permettrait au personnel de l’administration communale de prendre congé lors de menstruations ou de ménopause douloureuses et incapacitantes liées, par exemple, à des pathologies telles que l’endométriose, sans que ces jours d’absence leur soient décomptés avec les absences pour cause de maladie et sans leur causer un préjudice professionnel.

L’ordre du jour de la séance du Conseil communal du jeudi 11 mars 2024 était copieux et historique. Le plat de résistance était le vote sur trois Plans d’affectation, les trois premiers depuis le Plan partiel d’affectation «Cour aux marchandises» mis à l’enquête en 2012, approuvé par le Conseil communal en 2015 et refusé par le peuple suite à un referendum le 12 février 2017.

Les questions d’urbanisme, de politique foncière et de logement ont toujours été centrales dans l’engagement du mouvement décroissance alternatives, que ce soit lors de la participation aux référendums Rivage, Savoie et Cour aux marchandises, que lors des élections communales de 2016 et 2021. Le vote récent du plan directeur communal et le vote de différents PA ce 14 mars marquent une étape historique pour la commune de Vevey et dans l’engagement du mouvement da.

Dans le rapport de gestion de 2021, 258 enfants veveysans étaient sur une liste d’attente, contre 230 en 2022. Le nombre de places disponibles n’a pas été augmenté. Ainsi, le temps d’attente pour une place en crèche est toujours d’un an et demi et ne permet pas d’absorber les demandes actuelles des familles. Cette situation est incompatible avec la réalité des familles veveysannes : un seul revenu n’étant la plupart du temps pas suffisant pour faire vivre une famille, les deux parents se retrouvent dans l’obligation de travailler et se retrouvent démunis face au manque de places. A cela s’ajoute le fait qu’ils ne bénéficient pas forcément d’un réseau, familial notamment, permettant de trouver une solution provisoire en attendant de trouver une place en crèche. De plus, ce sont encore très souvent les femmes qui doivent renoncer à leur carrière et à leur indépendance financière pour garder les enfants, ce qui est incompatible avec une politique égalitaire.

Nous avons déposé une interpellation à ce sujet, en collaboration avec le PS et les Vert-e-s.

Ce budget n’est pas celui dont nous rêvons. Le budget de nos rêves permettrait de s’attaquer aux nombreux besoins qu’il faudrait couvrir, en matière d’accueil de la petite enfance, de lutte contre la précarité (un deuxième Hublot, une maison-refuge pour les femmes victimes de violence), en matière d’attention aux jeunes de notre ville, de lutte contre la perturbation climatique par des mesures plus énergiques… Et nous estimons que nos rêves sont prémonitoires…

Mais nous savons que les communes manquent de forces, de revenus et de locaux pour faire tout ce qui serait nécessaire. Ce qui caractérise donc à nos yeux le budget tel que présenté, c’est qu’il est juste, selon les besoins minimaux de la population de Vevey et des services de la Ville.

Dans la suite d’un cycle de discussions sur l’urbanisme commencé au début de cette année, décroissance alternatives (da.) a tenu une matinée de réflexion ce 25 novembre 2023. Une position représentative du groupe concernant le Plan directeur communal (PDCom) y a notamment été définie.

Décroissance alternatives soutiendra le PDCom présenté par la municipalité. Le texte nécessite certes encore d’actualiser certaines informations, mais notre mouvement retrouve les objectifs de son programme dans les principes et mesures qui seront soumises au vote. 

Il est toujours réjouissant de voir arriver sur la scène culturelle veveysanne une nouvelle  manifestation qui vient s’ajouter à l’offre culturelle déjà présente. En effet, en 2022, M. Von  Stockalper, président du club de foot « Vevey Sports », annonce qu’il a l’intention de créer un  festival de musique afin de soutenir le club de la ville et de remercier les personnes qui s’y  engagent tout en offrant une nouvelle activité culturelle à la population.  

Après deux éditions, la première qui s’est tenue au Jardin du Rivage et la seconde sur la place  du marché, de nombreuses questions se posent quant au futur de cette manifestation, les  intentions de son organisateur, son bilan jusqu’ici et le positionnement de la Municipalité à  l’égard du Festival. 

La lettre d’alerte envoyée par un conducteur des VMCV, l’entreprise locale de transports publics de la Riviera vaudoise, nous inquiète et nous indigne.

Dans une époque où les acquis sociaux sont de plus en plus attaqués, nous affichons notre soutien pour les travailleureuses qui se battent pour leurs conditions de travail et de vie.