En pleine nouvelle explosion tragique d’un conflit vieux de septante-cinq ans, en plein déluge d’informations, de points de vues orientés et de propagandes émotionnelles et polarisées, face aux incessantes injonctions à choisir un camp au détriment de l’autre, il semble urgent de présenter ce documentaire qui relate de l’intérieur la vie contrainte de ce territoire minuscule et surpeuplé.

Yallah Gaza tente de comprendre comment «fait-on pour vivre presque normalement» lorsque l’occupant vous refuse les droits humains les plus élémentaires. Le film appréhende cette lutte quotidienne pour que le désespoir ne s’installe pas et comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre. Yallah Gaza témoigne de cette «rage de vivre»et veut rendre leur humanité aux palestiniens de Gaza.

Nous nous réjouissons de cette nouvelle occasion de rencontres et de discussions politiques stimulantes mais aussi de partager des moments de loisir et de convivialité. Pour notre première séance, dimanche 1er octobre à 10h30, un film entre le documentaire et la fiction, consacré à André Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXe. Philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’écologie politique en France.

Nous aurons le plaisir d’accueillir Dominique Bourg, intervenant dans ce film, philosophe, professeur à l’UNIL et spécialiste de l’écologie politique. La projection et les discussions au cinéma Rex 3 (à Vevey) seront suivies d’un brunch au Bachibouzouk.

Comme l’annoncent l’AFP et les journaux, une grève «illimitée» affecte depuis mardi l’usine Nestlé Waters de Vittel (Vosges), suite à l’annonce de la suppression de 171 postes de travail. Selon la CGT, syndicat majoritaire, «environ 80%» des 721 salariés sont en grève. Nous leur déclarons notre pleine solidarité.

Après plusieurs mois de travaux préparatoires, un comité unitaire s’est constitué début janvier et a déposé cette semaine à la Chancellerie vaudoise un projet d’initiative pour un salaire minimum cantonal. Ce comité est composé de nombreux syndicats, partis politiques et associations. Des exemples récents d’introduction dans d’autres cantons de salaires minimums montrent qu’il est un outil efficace de lutte contre les bas salaires, l’exploitation éhontée des travailleuses et travailleurs pauvres, le dumping salarial et les discriminations salariales à l’égard des femmes. Le comité unitaire attend maintenant les déterminations des services cantonaux compétents pour pouvoir publier les initiatives et organiser la récolte de signatures.

décroissance alternatives (da.)  salue les quelque 2000 grévistes et 4000 manifestandes de la fonction publique vaudoise qui se sont mobilisaes ce lundi 23 janvier pour obtenir le maintien des salaires par l’indexation pleine et entière, et soutiendra la prochaine étape de la mobilisation le 31 janvier.

Nous nous réjouissons que la municipalité de Vevey, sur la base du mandat politique qui lui a été confié par la population et de ses compétences légale et réglementaire, ait pris la décision de fixer l’indexation à 3 %.

Grâce à un financement privé, le Répit, accueil d’urgence saisonnier géré par la Fondation Mère Sofia, a pu ouvrir un mois plus tôt, le premier novembre, avec une capacité de 100 places. 25 jours plus tard, la Fondation cesse de gérer le site pendant plusieurs jours, ne disposant pas des moyens pour assurer la sécurité des personnes accueillies et des personnes qui y travaillent.

Aujourd’hui, les réponses politiques ne peuvent plus attendre. Nous demandons urgemment l’ouverture de places supplémentaires qui permettent de couvrir tous les besoins. Nous demandons l’annualisation des places, comme exprimé en 2020 et 2022 par le Conseil communal de Lausanne. Nous demandons des moyens supplémentaires pour améliorer les conditions d’accueil et de travail. Nous demandons un lieu décent pour le Collectif Jean Dutoit. Nous demandons que le Canton se dote d’une politique cantonale du logement social qui permette réellement aux personnes à la rue d’en sortir.

La Suisse romande a la gueule de bois.

Après ce 25 septembre le couperet est tombé, les femmes* devront travailler jusqu’à 65 ans.
Malgré cette claque reçue ce dimanche, nous ne baissons pas les bras, et nous continuons à nous battre avec tous les moyens à notre disposition. Cette décision votée démocratiquement a remporté un « petit oui » dont les conséquences ont été sous estimées.

Depuis 2019, les organisations féministes se sont mises en mouvement pour s’opposer à cette réforme injuste sur le dos des personnes les plus vulnérables. Pour défendre une véritable qualité de vie:., le droit à une vie digne, en cohésion avec les autres et l’environnement.

Aujourd’hui nous rappelons la nécessité a minima , de ramener l’âge de la retraite à 60 ans pour touxtes. Pour cet objectif, et la défense de nos droits et nos besoins, nous ne cesserons pas de nous battre.

Ensemble à Gauche dénonce le projet climaticide des lobbies du gaz et du PLR, de l’UDC et du Centre vaud en faveur de l’extraction d’hydrocarbures sous le Léman. Ce projet illustre la prolongation de logiques insoutenables à long terme, pour sauver à court terme un modèle de société qui va dans le mur. EàG regrette l’absence de politiques à la hauteur des enjeux de la transition énergétique. La coalition Ensemble à Gauche continuera d’intervenir au Grand Conseil en faveur de mesures compatibles avec une société viable à long terme. La coalition appelle et organise des interventions coordonnées dans les conseils communaux vaudois pour s’opposer au projet.

Cette période de pénurie énergétique, ne doit pas être un prétexte pour fermer les yeux sur les causes des désastres écologiques et pour accélérer le cours de notre société vers le mur où elle se fracassera. Nous appelons à un plan de sobriété énergétique allant de pair avec un développement rapide des énergies renouvelables et une accélération conséquente de l’assainissement énergétique des bâtiments. C’est pourquoi Ensemble à Gauche a déposé une motion pour une législation en faveur de la sobriété énergétique lors de ce premier jour de la législature 2022-2027.

La conseillère d’État verte Béatrice Métraux a signé l’autorisation d’exploiter la carrière du Mormont pour cinq ans supplémentaires. Ensemble à gauche dénonce cette décision.

Lundi, le collectif 43m2 a investi les jardins de la Haute école de travail social (HETSL) pour y construire un hébergement d’urgence transitoire. Il fait suite à l’évacuation d’un premier hébergement installé à Beaulieu et constitue une réponse à l’inertie politique des autorités cantonales et municipales face à l’urgence de la situation. Ensemble à Gauche réitère son soutien inconditionnel au collectif 43m2 et à ses sympathisant·e·x·s. Nous vous encourageons toustes largement à prendre connaissance de ses revendications et à signer sa pétition.