Ces dernières années, la Suisse a été confrontée à une recrudescence de phénomènes naturels extrêmes (inondations par les crues, chutes de pierres et de blocs, laves torrentielles et glissements de terrain) en particulier dans les régions alpines. Cette intensification est étroitement liée au réchauffement climatique, qui modifie profondément les équilibres géologiques et hydrologiques du pays.

Face à ces défis, la Suisse n’a d’autre choix que d’intensifier ses efforts d’adaptation. Cela passe par une meilleure planification territoriale, une sensibilisation accrue des populations locales et un investissement soutenu dans les infrastructures de protection. Mais ces mesures, aussi indispensables soient-elles, ne pourront jamais suffire si l’on ne s’attaque pas aux causes profondes. Chaque événement extrême, chaque glissement de terrain ou fonte spectaculaire est un avertissement clair : il est urgent d’agir pour le climat. Réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre n’est plus une option, mais une nécessité vitale. Car si le rythme actuel se poursuit, ce sont les fondements mêmes de notre environnement, de notre sécurité et de notre qualité de vie qui seront irréversiblement ébranlés.

Décroissance alternatives vous invite à voter OUI le 9 février à l’initiative pour la responsabilité environnementale.

L’initiative demande que les activités économiques n’utilisent des res­sources et n’émettent des polluants que dans la mesure où les bases naturelles de la vie sont conservées. Cet objectif devra être atteint par des mesures socialement acceptables en Suisse et à l’étranger.

L’initiative est un excellent moyen de faire pression sur le gouvernement dont la majorité bourgeoise défend un système économique fondé sur la quête de profit des grandes entreprises. Face au désastre écologique et social de ce système mortifère, cette initiative relève de l’évidence. Le 9 février, mobilisons-nous dans les urnes !

Décroissance alternatives s’est engagée sur les stands pour récolter des signatures pour une campagne nationale qui demande aux multinationales de devenir enfin responsables. La nouvelle initiative a récolté 180’000 signatures en seulement 15 jours!

Le jour du dépassement correspond au jour de l’année où nous avons consommé plus de ressources naturelles que ce que la planète peut régénérer en une année. C’est le jour où les ressources de la Terre seraient épuisées si tous les habitant.e.s du monde vivaient comme la population suisse. Ainsi, à partir du 27 mai 2024, la Suisse vit à crédit.

Afin de participer à construire une conscience collective et partagée autour de cet événement et des enjeux de consommation des ressources qu’il représente, le présent postulat demande au Conseil d’Etat d’étudier l’opportunité de faire connaître chaque année le jour du dépassement Suisse et les enjeux qui lui sont liés par tous les moyens possibles. Par exemple, à travers des campagnes d’actions, de communication et de sensibilisation sur le territoire cantonal.

Nous aurons l’honneur d’accueillir Cédric Durand en juin pour une conférence en plein air autour des thèmes de son dernier livre, co-écrit avec Ramzig Keucheyan : COMMENT BIFURQUER – Les principes de la planification écologique.

Notre mode de vie est profondément imbriqué avec des activités énergivores ainsi qu’une consommation massive de produits industriels, à l’utilité discutable et à courte durée de vie. Promouvoir la sobriété, c’est aller vers un autre mode de vie, à faible empreinte écologique. Celui-ci ne peut être atteint qu’à l’aide d’une stratégie double. D’une part, en posant des limites aux excès de consommation énergétique et d’autre part, en proposant des alternatives viables à nos pratiques.

La révision de la loi vaudoise sur l’énergie (LEN) a été présentée avec le but de “concrétiser les objectifs ambitieux que le Conseil d’Etat s’est fixé dans le cadre du Plan climat et de son Programme de législature”. En attendant les débats autour de la révision de cette loi, force est de constater que les efforts énergétiques doivent intégrer des mesures concrètes de sobriété. Ils doivent aussi être transversaux et multisectoriels pour répondre aux enjeux.

Dans 20 ans, par exemple, notre parc automobile sera entièrement électrique. D’ailleurs, c’est bien la direction d’une électrification du parc automobile que trace l’avant-projet de loi sur l’énergie. Ainsi, tout ce qui est lié aux transports et à la mobilité doit aussi être anticipé en termes d’énergie. Or, à l’heure actuelle, ces deux domaines sont clairement séparés, puisque répartis entre deux départements et régis par des législations différentes. Ceci peut constituer une barrière pour envisager les enjeux énergétiques actuels, étant donné que ce secteur (comme d’autres) est de facto exclu des stratégies énergétiques actuelles.

Nous nous réjouissons de cette nouvelle occasion de rencontres et de discussions politiques stimulantes mais aussi de partager des moments de loisir et de convivialité. Pour notre première séance, dimanche 1er octobre à 10h30, un film entre le documentaire et la fiction, consacré à André Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXe. Philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’écologie politique en France.

Nous aurons le plaisir d’accueillir Dominique Bourg, intervenant dans ce film, philosophe, professeur à l’UNIL et spécialiste de l’écologie politique. La projection et les discussions au cinéma Rex 3 (à Vevey) seront suivies d’un brunch au Bachibouzouk.

Comme l’annoncent l’AFP et les journaux, une grève «illimitée» affecte depuis mardi l’usine Nestlé Waters de Vittel (Vosges), suite à l’annonce de la suppression de 171 postes de travail. Selon la CGT, syndicat majoritaire, «environ 80%» des 721 salariés sont en grève. Nous leur déclarons notre pleine solidarité.

Envie de lire cet été ? Voici quelques ouvrages proposés par des membres de da.