Un spectre hante certain·es conseiller·ères d’État PLR: la décroissance. Et iels le font savoir, profitant de leur tribune médiatique pour discréditer ce mouvement, détournant ainsi le regard sur l’énorme responsabilité de leur système économique dans la crise.

Suite à la décision du Conseil d’Etat d’autoriser à nouveau les scrutins communaux, notre groupe s’est adressé ce jour à la Municipalité de Vevey pour demander la tenue de l’élection complémentaire à la municipalité au plus vite. En raison de la situation particulière, nous avons également proposé d’étudier l’opportunité d’affranchir à forfait les enveloppes-retour du vote par correspondance.

Tout s’arrête. Et après? On repart ou on réfléchit? Le monde s’est mis en suspens. Arrêté, son équilibre vacille. S’il ne tombait pas jusqu’alors, c’est qu’il avançait à marche forcée, brûlant les dernières énergies fossiles, surexploitant la planète et creusant les inégalités. Comment se remettra-t-il en marche?

Ainsi donc, la Suisse entend renvoyer Sangar Ahmad ce lundi. En pleine pandémie. Alors qu’il travaille quotidiennement dans une entreprise qui désinfecte nos cliniques, nos hôpitaux, nos entreprises… Afin de nous protéger en somme. Il sauve des vies. Son patron est fier de lui, plus que satisfait de son travail. Un employé en or. Et cela représenterait une perte très importante pour lui.

Le mouvement décroissance alternative (da.) a déposé ce vendredi 3 avril 2020 la candidature d’Yvan Luccarini à l’élection complémentaire de Vevey. Pour sortir de la profonde crise de la Municipalité de Vevey, il est important que la population veveysanne puisse s’exprimer dans les urnes. Nous comptons donc fermement défendre cette candidature à la prochaine échéance possible, en juin voir plus tard encore.

C’est une erreur de croire que dans quelques semaines, tout va redémarrer comme avant. La crise va durer quelques mois, et il n’est pas sain de la gérer uniquement avec des mesures d’urgence et les pleins pouvoirs aux exécutifs.

Depuis le 16 mars 2020, le Grand Conseil vaudois a suspendu toutes ses séances plénières et de commission, en raison de l’épidémie de COVID-19. Seul le bureau du Grand Conseil se réunit encore pour recevoir une brève information du Conseil d’Etat sur la situation. Les crédits supplémentaires débloqués dans le cadre de la lutte contre l’épidémie sont en outre validés par le bureau de la Commission des finances, composé de trois députés, sans que les autres membres de la Commission en soient informés à ce jour.

La lutte contre le COVID-19 a justifié de conférer des pouvoirs extraordinaires aux autorités, mais elle a aussi mis hors fonction, pour des raisons sanitaires, tous les contrepoids aux exécutifs. Nul ne sait combien de temps cette situation va durer, mais il est à craindre qu’elle se prolonge plusieurs mois.

Nous pensons dès lors qu’il est nécessaire de rétablir les institutions démocratiques dans toute la mesure du possible, notamment en trouvant des solutions pour que les conseils communaux assument leurs fonctions.

Les indépendant·es font partie des oublié·es de cette crise, ils sont pourtant plus de 58’000 dans notre canton. Les mesures annoncées le mercredi 18 mars 2020 par le Conseil d’Etat vaudois sont insuffisantes.

Tout le monde en parle, des mesures ont été prises, mais de nombreuses questions subsistent sur la crise associée à la propagation du coronavirus covid-19. Malgré le fait que ce sont les liens sociaux qui animent notre vie, ils seront mis entre parenthèses ces prochaines semaines.