L’offre proposée par Caritas pour la Riviera, soit 22 places d’hébergement d’urgence, outre les problèmes urgents de disponibilité de locaux afin de garantir la continuité de l’accueil, se révèle insuffisante face aux enjeux sociaux concernant les personnes sans-abris5 . Chaque année, des personnes sans solutions de logements durables sont contraintes soit de dormir dehors soit de rejoindre une autre commune vaudoise dans l’espoir d’y obtenir un lit pour la nuit. A Vevey et dans les communes voisines, l’Association Régionale d’Action Sociale Riviera (ARAS) a notamment pour but d’appliquer la Loi sur l’action sociale vaudoise (LASV) du 2 décembre 2003, dont l’article 4a prévoit un droit à une aide d’urgence, en particulier en ce qui concerne le logement. Or, le dernier rapport d’activité de l’ARAS (de 2023) ne faisant aucune mention de l’hébergement d’urgence. 

Le Conseil Communal souhaite que la Municipalité adopte une démarche proactive vis-à-vis de la problématique du sans-abrisme, avec l’objectif de renforcer la coordination intercommunale et de faciliter sa mise en œuvre.

La nouvelle Convention du Canton visant à recalculer les ressources allouées aux écoles spécialisées a fait grand bruit au moment où l’institution le Foyer a failli fermer ses portes après s’être vu diminuer ses postes de travail. Après avoir posé 3 questions orales dont les réponses du Conseiller d’Etat Borloz divergent fortement des échos du terrain, nous déposons une interpellation afin d’obtenir des explications sur cette réforme.

Pour qu’une stratégie en 4 piliers axée sur la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression soit efficace, il est crucial de différencier les types de consommateurs auxquels ces stratégies s’adressent. Jeunes, moins jeunes, cadres, personnes marginalisées ou fragilisées : les profils sont radicalement différents, parfois surprenants. Ils nécessitent des approches de prévention et de soin adaptées.

A travers le postulat, nous invitons le Conseil d’État à étudier ainsi qu’à présenter les différents profils de consommateurs de substances et formuler des propositions de mesures en matière de politiques de prise en charge, de réduction des risques et de prévention adaptées tenant compte des différents profils préalablement identifiés.

Décroissance alternatives salue la présentation au Conseil communal du projet de politique de l’habitat et du logement de la Municipalité, destinée à garantir un accès équitable au logement pour toutes et tous.

Nous défendons une politique du logement qui permette à toutes les catégories de revenus d’habiter dans notre ville. C’est pourquoi nous soutiendrons avec enthousiasme la mise en œuvre de cette politique.

Les enfants placés dans les 5 internats avec école du Canton sont privés depuis des années de certificats ou attestations de fin de scolarité. Nous avons déposé une interpellation pour que le Conseil d’État clarifie la situation et nous informe sur les réflexions et les pistes envisagées par la DGEO et la DGEJ.

Vevey est confrontée depuis quelques années à un sérieux problème de commerce illégal de drogues dans l’espace public. Nous souhaitons, comme une grande majorité de la population, endiguer le trafic de drogue et limiter les conséquences sociales et sanitaires des addictions, mais nous affirmons que la question doit être considérée dans toute sa complexité pour être traitée de façon efficace, juste et humaine.
Nous soutenons donc l’approche de la Municipalité qui met en place une action coordonnée impliquant les acteurices des domaines socio-sanitaires et les forces de l’ordre dans la logique de la politique fédérale des quatre piliers. Partant du constat que l’application de la Loi fédérale sur les stupéfiants incombe essentiellement aux autorités cantonales et fédérales, la Municipalité a su se donner les moyens d’identifier les mesures qui relèvent de la compétence de ses services, sans faire de fausses promesses qui dépasseraient son champ d’action. Dans un contexte d’augmentation du trafic de stupéfiants dans le secteur de la gare, elle agit sur le plan social et soutient l’action des polices régionale et cantonale qui ont toutes deux renforcé leurs présences.

 

Des médiatrices et médiateurs assurent désormais une présence rassurante dans le quartier de la gare. Objectifs : promouvoir le vivre ensemble et favoriser le dialogue avec la population en créant un trait d’union avec la commune.

Selon le communiqué publié par la Ville, le Service de la cohésion sociale de la Ville de Vevey a été chargé par la Municipalité de travailler sur la mise en place de mesures contribuant à accroître le sentiment de sécurité de la population en complétant et soutenant et le travail des partenaires socio-médicaux, de la prévention et de la sécurité en place. Il s’agit de proposer une prise en charge diversifiée autour de la thématique du vivre ensemble dans l’espace public et notamment, dans le quartier de la gare. L’une des mesures retenues consiste en la mise en place d’un dispositif de médiation urbaine.

En effet, il ressort des observations de terrain et des retours émanant de citoyennes et de citoyens que l’espace public, la gare de Vevey en particulier, est un lieu où se rencontrent des actrices et des acteurs qui manifestent un réel besoin de renforcement du dialogue.

L’espace public est un lieu complexe et dynamique qui nécessite une adaptation permanente aux besoins de ses usagères et usagers. Dans cette optique, des contacts préalables et des échanges avec les partenaires du réseau social veveysan et d’autres villes romandes ayant déjà expérimenté des dispositifs d’interventions dans l’espace public, ont nourri les réflexions et permis de mettre en place un dispositif adapté à Vevey.

Le Service de la cohésion sociale a opté pour un projet avec comme objectif d’offrir une présence rassurante dans l’espace public. Ainsi les médiatrices et médiateurs urbains veveysans qui se présentent sous l’acronyme M.U.V., sont désormais présents dans l’espace public (gare et alentours) la semaine et le week-end en journée et/ou en soirée. Les M.U.V seront reconnaissables par leur gilet blanc. Il s’agit d’un projet pilote dont le périmètre d’intervention pourra évoluer en fonction des besoins.
Décroissance alternatives salue cette initiative qui vise à répondre aux besoins de la population de développer des outils de pacification de l’espace public.

Début 2024, une analyse externe sur la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA) par l’Établissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) menée par Takt consulting Sàrl était publiée. Un rapport critique qui met en exergue que l’accompagnement socio-éducatif des mineurs requérants d’asile fait défaut et que le contrôle exercé par l’Etat est insuffisant.

Selon l’expertise, l’EVAM met en œuvre une politique essentiellement migratoire au détriment d’une politique de protection des mineurs. Elle met en évidence une problématique structurelle de fond, qui impacte la prise en charge des mineurs dans son ensemble. Les deux expertes soulignent que l’EVAM n’applique pas la politique socio-éducative cantonale et agit ainsi «dans l’irrespect de la loi sur la protection des mineurs et de l’ordonnance sur le placement d’enfants».

Nous aurons l’honneur d’accueillir Cédric Durand en juin pour une conférence en plein air autour des thèmes de son dernier livre, co-écrit avec Ramzig Keucheyan : COMMENT BIFURQUER – Les principes de la planification écologique.

Notre mode de vie est profondément imbriqué avec des activités énergivores ainsi qu’une consommation massive de produits industriels, à l’utilité discutable et à courte durée de vie. Promouvoir la sobriété, c’est aller vers un autre mode de vie, à faible empreinte écologique. Celui-ci ne peut être atteint qu’à l’aide d’une stratégie double. D’une part, en posant des limites aux excès de consommation énergétique et d’autre part, en proposant des alternatives viables à nos pratiques.