Vevey est confrontée depuis quelques années à un sérieux problème de commerce illégal de drogues dans l’espace public. Nous souhaitons, comme une grande majorité de la population, endiguer le trafic de drogue et limiter les conséquences sociales et sanitaires des addictions, mais nous affirmons que la question doit être considérée dans toute sa complexité pour être traitée de façon efficace, juste et humaine.
Nous soutenons donc l’approche de la Municipalité qui met en place une action coordonnée impliquant les acteurices des domaines socio-sanitaires et les forces de l’ordre dans la logique de la politique fédérale des quatre piliers. Partant du constat que l’application de la Loi fédérale sur les stupéfiants incombe essentiellement aux autorités cantonales et fédérales, la Municipalité a su se donner les moyens d’identifier les mesures qui relèvent de la compétence de ses services, sans faire de fausses promesses qui dépasseraient son champ d’action. Dans un contexte d’augmentation du trafic de stupéfiants dans le secteur de la gare, elle agit sur le plan social et soutient l’action des polices régionale et cantonale qui ont toutes deux renforcé leurs présences.

Imaginé et conçu pour fournir deux fois par an à la population veveysanne des informations pratiques et accessibles, le nouveau bulletin de la Ville de Vevey « Vevey infos » est arrivé dans vos boîtes aux lettres début novembre!

« Vevey infos » rend compte de l’activité foisonnante dans la ville et des prestations et services destinés à la population : les articles sont courts et les thématiques choisies en fonction de l’actualité à moyen-terme s’adressent à un large public. Certains sujets complexes font l’objet de synthèses faciles à lire, tandis que quelques projets sont dévoilés en avant-première.

Lundi 28 octobre 2024, après une année de guerre meurtrière menée par l’armée israélienne à Gaza, où la violence génocidaire s’abat sur la population gazaouie, le Parlement israélien a voté, à une écrasante majorité, un projet de loi interdisant les activités de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens ( l’UNRWA ) en Israël et à Jérusalem-Est.

En Suisse, le conseil National a décidé début septembre de suspendre tout nouveau versement à l’UNRWA malgré, le fait que la situation s’est considérablement aggravée à Gaza et au Liban où l’agence onusienne est active.

Nous demandons donc aux députés des chambres fédérales d’accorder une contribution à l’aide humanitaire pour les réfugiés palestiniens l’UNRWA, de 30 millions de francs (celles-ci étant avant la guerre d’octobre 2023 de 20 millions de francs) car les besoins sont immenses dans la bande de Gaza dévastée par les bombes israéliennes.

Et nous exigeons un soutien sans faille au droit international et à l’aide humanitaire à hauteur des besoins nécessaires à une vie digne pour tous les Palestiniens.

La consommation et la vente illégale de substances illicites dans l’espace public animent l’actualité vaudoise depuis des mois. Elle est la pointe d’un iceberg. Et si l’on parle beaucoup des vendeurs, qu’en est-il des consommateurs?

A travers le postulat, les soussignées invitent le Conseil d’État à étudier les différents profils de consommateurs de substances et formuler des propositions de mesures en matière de politiques de prise en charge, de réduction des risques et de prévention adaptées à ces profils.

Répondre à Vevey libre concernant les finances de la commune de Vevey (voir « Finances communales, le nécessaire et le possible ») mérite quelques développements factuels. Le texte qui suit ne prétend pas à l’exhaustivité scientifique . Nous pensons cependant qu’il donne quelques bases de réflexion utiles.

Vevey Libre (VL) proclame sur son site « La Municipalité sous l’influence de la gauche ultra dépense sans compter » et « il faut mettre un frein aux dépenses ! » (1) . Du fait de sa représentation à la municipalité, et à un poste stratégique, VL est-il bien placé pour faire la leçon à la prétendue « gauche ultra» ? N’est-ce pas incohérent de vanter les réalisations de son municipal, tout en critiquant les dépenses qui les financent ?

À lire VL, les finances communales sont proches du gouffre. Cet alarmisme a tout à voir avec l’approche (déjà !) des prochaines élections, et peu avec la réalité. En fait, la situation des finances communale est plutôt saine, et sans commune mesure avec ce qu’on peut lire parfois sur les réseaux sociaux (2) . Un seul exemple ici : le rapport entre l’endettement et les revenus de la commune est très largement en dessous de la limite recommandée par les autorités cantonales (3) .

On pourrait également croire que les dépenses de la commune ont connu une ascension vertigineuse. En fait, si l’on prend les chiffres des comptes (réels et approuvés), les charges ont augmenté entre 2021 et 2023 de 3,91 % alors que les recettes ont augmenté de 4,55 %. Concernant les dépenses prévues au budget (et pas forcément réalisées), elles augmentent de 4,57% entre 2021 et 2024. Où est la catastrophe ?

Il faut également tenir compte de la marge d’autonomie limitée de la commune. La Municipalité et le Conseil Communal n’ont pas de pouvoir réel de décision sur une série de dépenses, qui résultent de lois cantonales ou d’accords régionaux.

Face à celleux qui attribuent la responsabilité d’une situation financière prétendument mauvaise à la « gauche ultra », il est légitime d’examiner qui dépense quoi, à la lumière des comptes 2023.

Deux questions orales porteront des thématiques veveysannes ce mardi 10 septembre 2024 au Grand Conseil. Déposées par nos députées Elodie Lopez et Joëlle Minacci, l’une s’inquiète de l’augmentation de consommation de crack. L’autre demande les chiffres de l’absence de révision fiscale des immeubles dans le canton. 

On pouvait lire dans le 24h du 26 août que les arguments contre le nucléaire étaient en premier le danger, en second les déchets et en troisième le coût. Or, il manque à cette liste un autre argument majeur qui est que le nucléaire n’est pas renouvelable : son exploitation nécessite l’extraction d’une ressource enfouie dans le sol, comme le pétrole.

Nos mouvements prennent acte de cette votation à venir, mais regrettent que les signataires aient été appaté·es par la mise en avant de thèmes n’ayant rien à voir avec la décision contestée («rendre la circulation volontairement difficile», «supprimer des places de parc»), voire par des affirmations ouvertement mensongères telles que «limiter le stationnement à une heure» ou le rendre «payant les dimanches et jours fériés».

Nous défendrons la mesure décidée par le Conseil Communal qui facilitera le stationnement des personnes ayant acquis un macaron et libérera des places pour les automobilistes de passage. Nous la soutiendrons comme partie d’un ensemble de choix politiques visant à rendre notre ville en général et Plan-Dessus en particulier réellement plus vivants et plus accueillants.

 

Des médiatrices et médiateurs assurent désormais une présence rassurante dans le quartier de la gare. Objectifs : promouvoir le vivre ensemble et favoriser le dialogue avec la population en créant un trait d’union avec la commune.

Selon le communiqué publié par la Ville, le Service de la cohésion sociale de la Ville de Vevey a été chargé par la Municipalité de travailler sur la mise en place de mesures contribuant à accroître le sentiment de sécurité de la population en complétant et soutenant et le travail des partenaires socio-médicaux, de la prévention et de la sécurité en place. Il s’agit de proposer une prise en charge diversifiée autour de la thématique du vivre ensemble dans l’espace public et notamment, dans le quartier de la gare. L’une des mesures retenues consiste en la mise en place d’un dispositif de médiation urbaine.

En effet, il ressort des observations de terrain et des retours émanant de citoyennes et de citoyens que l’espace public, la gare de Vevey en particulier, est un lieu où se rencontrent des actrices et des acteurs qui manifestent un réel besoin de renforcement du dialogue.

L’espace public est un lieu complexe et dynamique qui nécessite une adaptation permanente aux besoins de ses usagères et usagers. Dans cette optique, des contacts préalables et des échanges avec les partenaires du réseau social veveysan et d’autres villes romandes ayant déjà expérimenté des dispositifs d’interventions dans l’espace public, ont nourri les réflexions et permis de mettre en place un dispositif adapté à Vevey.

Le Service de la cohésion sociale a opté pour un projet avec comme objectif d’offrir une présence rassurante dans l’espace public. Ainsi les médiatrices et médiateurs urbains veveysans qui se présentent sous l’acronyme M.U.V., sont désormais présents dans l’espace public (gare et alentours) la semaine et le week-end en journée et/ou en soirée. Les M.U.V seront reconnaissables par leur gilet blanc. Il s’agit d’un projet pilote dont le périmètre d’intervention pourra évoluer en fonction des besoins.
Décroissance alternatives salue cette initiative qui vise à répondre aux besoins de la population de développer des outils de pacification de l’espace public.