La retraite par cotisation reconnaît notre statut de travailleureuse quand les autres piliers ne récompensent que la capacité à capitaliser. Nous devons renforcer ce pilier de retraite qui est le seul à reposer sur un principe de solidarité. Nous défendons une idée qui va  plus loin que l’initiative de l’USS : intégrer le deuxième pilier à l’AVS pour parvenir à une rente minimale de 4’500 francs par mois ainsi qu’un départ à la retraite à soixante ans.

Pour l’heure, nous vous invitons en premier lieu  à voter OUI à Initiative Mieux vivre à la retraite – pour une treizième rente AVS et NON à celle qui promet frauduleusement «une prévoyance vieillesse sûre et pérenne», mais vise en fait à reculer l’âge de la retraite pour toutes et tous.

Dans le rapport de gestion de 2021, 258 enfants veveysans étaient sur une liste d’attente, contre 230 en 2022. Le nombre de places disponibles n’a pas été augmenté. Ainsi, le temps d’attente pour une place en crèche est toujours d’un an et demi et ne permet pas d’absorber les demandes actuelles des familles. Cette situation est incompatible avec la réalité des familles veveysannes : un seul revenu n’étant la plupart du temps pas suffisant pour faire vivre une famille, les deux parents se retrouvent dans l’obligation de travailler et se retrouvent démunis face au manque de places. A cela s’ajoute le fait qu’ils ne bénéficient pas forcément d’un réseau, familial notamment, permettant de trouver une solution provisoire en attendant de trouver une place en crèche. De plus, ce sont encore très souvent les femmes qui doivent renoncer à leur carrière et à leur indépendance financière pour garder les enfants, ce qui est incompatible avec une politique égalitaire.

Nous avons déposé une interpellation à ce sujet, en collaboration avec le PS et les Vert-e-s.

Le féminicide et le triple infanticide d’Yverdon survenu en mars 2023 interroge sur les pratiques de séquestration d’armes à feu dans le cadre de violences domestiques.

La loi fédérale sur les armes, les accessoires d’armes et les munitions (LArm) indique dans son art. 31 que l’autorité confisque définitivement les objets mis sous séquestre s’ils risquent d’être utilisés de manière abusive.

Les dispositions cantonales à ce sujet ne figurent pas dans la loi  cantonale de lutte contre la violence domestique (LOVD) mais dans le Code de droit privé judiciaire vaudois (CDPJ), article 48: La police, lorsqu’elle ordonne une telle expulsion immédiate du logement commun prend, au besoin, les dispositions nécessaires pour procéder à la séquestration à titre provisoire et préventif des armes à feu en possession de l’auteur des violences.

En regard de ce cadre légal, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’Etat la question suivante: Quels sont les chiffres cantonaux sur la séquestration d’armes à feu dans le cadre de violences domestiques?

Envie de lire cet été ? Voici quelques ouvrages proposés par des membres de da.

Le groupe Ensemble à Gauche et POP (EP) au Grand Conseil exprime son soutien envers toutes les femmes députées ou anciennes députées qui ont témoigné courageusement la semaine passée semaine, emboîtant le pas de notre députée Elodie Lopez (Décroissance alternatives). Ce mouvement solidaire a permis de rendre public le sexisme systémique au sein du Grand Conseil vaudois, une problématique de fond.

Le féminicide et le triple infanticide d’Yverdon survenu le 9 mars 2023 est venu rappeler la réalité de l’expression la plus brutale des violences domestiques. Et donne lieu de s’interroger sur la manière dont nos lois peuvent être améliorées pour diminuer ce risque.

Lorsqu’il y a recours à une arme à feu, la victime est plus exposée au risque de mourir que lorsque d’autres moyens sont utilisés. La proportion des victimes décédées par arme à feu est de 67 % pour les homicides au sein du couple et de 57% pour les autres homicides perpétrés dans la sphère familiale, par exemple entre enfants et parents ou dans d’autres relations familiales (période de 2009 à 2016)4. Ces chiffres montrent la dangerosité, pour les femmes et les enfants en particuliers, que constitue la possibilité pour une personne violente d’avoir une arme en sa possession. Dans le cadre des violences domestiques, la loi doit tout mettre en œuvre pour prévenir autant que possible les féminicides, les infanticides et les homicides par armes à feu. Or, les lois d’applications vaudoises, respectivement la LOVD et le CDJP, sont lacunaires.

La présente motion propose dès lors d’ajouter un article supplémentaire suivant à la LOVD pour renforcer les mesures de séquestration d’armes à feu pour les auteurs de violence domestique.

La population vaudoise a refusé le report de l’âge de départ en retraite des femmes de 64 à 65 ans par 62,1% des suffrages exprimés. Il est donc opportun, pour respecter la volonté populaire, de mettre sur pied un dispositif cantonal permettant aux femmes de bénéficier d’une rente-pont de 64 à 65 ans, d’un montant équivalent à l’AVS. C’est ce que demande le député Ensemble à Gauche&POP Hadrien Buclin à travers une motion déposée ce jour au Grand Conseil.

La Suisse romande a la gueule de bois.

Après ce 25 septembre le couperet est tombé, les femmes* devront travailler jusqu’à 65 ans.
Malgré cette claque reçue ce dimanche, nous ne baissons pas les bras, et nous continuons à nous battre avec tous les moyens à notre disposition. Cette décision votée démocratiquement a remporté un « petit oui » dont les conséquences ont été sous estimées.

Depuis 2019, les organisations féministes se sont mises en mouvement pour s’opposer à cette réforme injuste sur le dos des personnes les plus vulnérables. Pour défendre une véritable qualité de vie:., le droit à une vie digne, en cohésion avec les autres et l’environnement.

Aujourd’hui nous rappelons la nécessité a minima , de ramener l’âge de la retraite à 60 ans pour touxtes. Pour cet objectif, et la défense de nos droits et nos besoins, nous ne cesserons pas de nous battre.

Le harcèlement de rue est un phénomène d’ampleur dans les villes suisse. Une enquête lausannoise a révélé en 2016 que 72% des femmes entre 16 et 25 ans en avaient été victimes dans l’année. Le harcèlement de rue consiste en des paroles, des comportements ou des gestes irrespectueux, menaçants ou humiliants, ciblant une personne, ou des groupes de personnes, dans des lieux publics. Le harcèlement de rue est avant tout un harcèlement sexiste, puisqu’il touche principalement des femmes et des personnes LGBTIQA*. Le harcèlement de rue n’est pas l’apanage d’une classe sociale ou d’une origine, mais d’un genre : le masculin. En effet, dans l’énorme majorité, ce comportement est celui d’hommes, bien souvent  d’ici et installés, qui agissent, seuls ou en groupe,  de manière inadmissible. Rappelons que le harcèlement de rue n’est que la face plus ou moins visible de ces comportements,  la majorité des agressions sexistes violentes se passant dans la sphère privée.

Langage inclusif, âmes sensibles s’abstenir.