La politique du logement et des gérances a bien occupé cette séance de Conseil communal, chahutée par une interpellation loin de ramener le calme.

Dans un texte paru sur la page Vevey Agora, Pierre Chiffelle — qu’il n’est plus besoin de présenter et qui défend la candidature d’Yvan Luccarini à la municipalité de Vevey — soutient que dans nos propositions nous laissons de côté un point crucial: selon lui, pour maintenir la qualité de vie à Vevey, il faut absolument que la population de la ville ne croisse pas, ou très peu, au-dessus du niveau actuel. Dans ce but, il propose que les Plans d’affectation en cours de discussion limitent les surfaces constructibles et donc le nombre d’appartements mis sur le marché. Nous lui répondons que nous ne sommes pas d’accord et expliquons pourquoi.

Sans pour autant avoir des dons divinatoires, il est raisonnable d’imaginer que le nouveau municipal élu le 21 juin prochain reprendra les mêmes dicastères que le municipal PLR démissionnaire. En effet, à seulement 11 mois des élections générales et du passage à sept membres de l’exécutif, rebrasser toutes les responsabilités n’apparaît pas comme une nécessité, tant pour les services que pour la municipalité. C’est pourquoi nous aimerions revenir sur quelques idées reçues en matière de finances publiques, qu’elles échoient à Yvan Luccarini ou pas.

La Municipalité de Vevey a pris la décision de fermer l’accès automobile au quai Perdonnet et à certaines rues de la vieille ville. Alors que ces mesures sont saluées par de nombreux·ses habitant·es, certains commerçant·es y voient la mort annoncée de leur enseigne.

Sur son tract électoral, le candidat de l’Entente (PLR, UDC, PDC et Verts’libéraux) promet de tordre le cou aux fake-news (sous-entendu celles de ses adversaires). L’entreprise est noble, mais peut-être ferait-il bien de se pencher en premier lieu sur les petits arrangements avec la réalité contenus dans son programme ? Voici un petit florilège.

Le scrutin du 21 juin est une élection complémentaire en remplacement d’une démission ; la personne élue sera en poste d’août 2020 à juillet 2021. Les engagements que nous prenons ci-dessous tiennent compte de la courte durée de ce mandat, de sorte qu’ils puissent se concrétiser rapidement, si une majorité à la municipalité les approuve.

Les bouleversements climatiques et écologiques liés à l’activité humaine ne sont pas de vagues hypothèses, mais des faits clairement identifiés et reconnus par l’immense majorité des scientifiques. Pourtant, les dirigeant·es se gardent bien de toucher sérieusement aux intérêts et bénéfices des véritables responsables, préférant faire payer la crise à la population sous forme de taxes, restrictions et renchérissement. Dans ce contexte, il est urgent de tracer d’autres voies politiques et économiques ; de bâtir une société plus soutenable, plus juste et solidaire afin de garantir un avenir aux générations présentes et futures.

Député au Grand Conseil vaudois et conseiller communal à Vevey, Yvan Luccarini est aussi cofondateur du journal romand d’écologie politique Moins ! dans lequel il est salarié à 25 % en tant que metteur en pages. Âgé de 49 ans, il est marié et heureux papa de deux filles de 9 et 11 ans.

Une élection partielle à la Municipalité de Vevey aura lieu le 21 juin 2020. Elle opposera vraisemblablement plusieurs candidat·es. La population veveysanne aura ainsi l’occasion de décider démocratiquement quelles sont les meilleures propositions ainsi que la personne idéale pour mettre fin à la crise municipale qui dure maintenant depuis trois ans. A cette occasion, 97 premier·ère·x·s signataires soutiennent Yvan Luccarini, le candidat du mouvement décroissance alternatives, et les propositions dont il est porteur.

Séance particulière dans la salle des Galeries du Rivage, dont tout l’espace était dévolu aux tables préparées par l’administration pour les conseiller·ères communaux·ales. Ambiance relativement froide, avec distance sociale, masque pour certain.e.s, désinfection des micros. De nombreux conseiller·ères sont absent.e.s car à risque en période de COVID.