Le féminicide et le triple infanticide d’Yverdon survenu le 9 mars 2023 est venu rappeler la réalité de l’expression la plus brutale des violences domestiques. Et donne lieu de s’interroger sur la manière dont nos lois peuvent être améliorées pour diminuer ce risque.

Lorsqu’il y a recours à une arme à feu, la victime est plus exposée au risque de mourir que lorsque d’autres moyens sont utilisés. La proportion des victimes décédées par arme à feu est de 67 % pour les homicides au sein du couple et de 57% pour les autres homicides perpétrés dans la sphère familiale, par exemple entre enfants et parents ou dans d’autres relations familiales (période de 2009 à 2016)4. Ces chiffres montrent la dangerosité, pour les femmes et les enfants en particuliers, que constitue la possibilité pour une personne violente d’avoir une arme en sa possession. Dans le cadre des violences domestiques, la loi doit tout mettre en œuvre pour prévenir autant que possible les féminicides, les infanticides et les homicides par armes à feu. Or, les lois d’applications vaudoises, respectivement la LOVD et le CDJP, sont lacunaires.

La présente motion propose dès lors d’ajouter un article supplémentaire suivant à la LOVD pour renforcer les mesures de séquestration d’armes à feu pour les auteurs de violence domestique.

Une fois de plus, les comptes annuels de l’État de Vaud bouclent avec un très large excèdent, à hauteur de 493 millions. Une nouvelle fois également, le Conseil d’État camoufle cet excédent à travers des préfinancements et autres écritures de bouclement. La situation financière très favorable du Canton rend d’autant plus scandaleuse la baisse des salaires des employé·es du public et du parapublic décidée par le Conseil d’État à travers une indexation très inférieure à l’inflation.

Le 31 janvier 2023, le Grand Conseil a accepté à une large majorité la motion transformée en postulat intitulée « Écrans dans l’espace public: incompatibilité climatique » déposée par notre camarade Elodie Lopez.

Après plusieurs mois de travaux préparatoires, un comité unitaire s’est constitué début janvier et a déposé cette semaine à la Chancellerie vaudoise un projet d’initiative pour un salaire minimum cantonal. Ce comité est composé de nombreux syndicats, partis politiques et associations. Des exemples récents d’introduction dans d’autres cantons de salaires minimums montrent qu’il est un outil efficace de lutte contre les bas salaires, l’exploitation éhontée des travailleuses et travailleurs pauvres, le dumping salarial et les discriminations salariales à l’égard des femmes. Le comité unitaire attend maintenant les déterminations des services cantonaux compétents pour pouvoir publier les initiatives et organiser la récolte de signatures.

décroissance alternatives (da.)  salue les quelque 2000 grévistes et 4000 manifestandes de la fonction publique vaudoise qui se sont mobilisaes ce lundi 23 janvier pour obtenir le maintien des salaires par l’indexation pleine et entière, et soutiendra la prochaine étape de la mobilisation le 31 janvier.

Nous nous réjouissons que la municipalité de Vevey, sur la base du mandat politique qui lui a été confié par la population et de ses compétences légale et réglementaire, ait pris la décision de fixer l’indexation à 3 %.

Dans le cadre du vote du budget cantonal vaudois, le groupe Ensemble à gauche et POP a fait passer un amendement augmentant de 3 millions le budget de la politique socioéducative de la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ). L’amendement, déposé par notre députée Joëlle Minacci, a été soutenu par le PS, les Vert.e.s, et une majorité des Vert’ libéraux. Il constitue un succès d’étape. Toutefois, le groupe déplore que le budget ne permette pas de répondre aux besoins de la population vaudoise touchée par l’inflation.

Le groupe Ensemble à gauche et POP a pris connaissance du budget cantonal 2023 et du programme de législature présentés par le Conseil d’État. Il émet des critiques sur ces projets, estimant qu’ils sont encore insuffisants pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux actuels.

Grâce à un financement privé, le Répit, accueil d’urgence saisonnier géré par la Fondation Mère Sofia, a pu ouvrir un mois plus tôt, le premier novembre, avec une capacité de 100 places. 25 jours plus tard, la Fondation cesse de gérer le site pendant plusieurs jours, ne disposant pas des moyens pour assurer la sécurité des personnes accueillies et des personnes qui y travaillent.

Aujourd’hui, les réponses politiques ne peuvent plus attendre. Nous demandons urgemment l’ouverture de places supplémentaires qui permettent de couvrir tous les besoins. Nous demandons l’annualisation des places, comme exprimé en 2020 et 2022 par le Conseil communal de Lausanne. Nous demandons des moyens supplémentaires pour améliorer les conditions d’accueil et de travail. Nous demandons un lieu décent pour le Collectif Jean Dutoit. Nous demandons que le Canton se dote d’une politique cantonale du logement social qui permette réellement aux personnes à la rue d’en sortir.

Le besoin d’une stratégie cantonale de la politique sociale du logement est ressorti le 14 septembre 2022, lors d’une table ronde qui a réuni des actrices et acteurs du monde associatif ainsi que les autorités publiques concernées par les hébergements d’urgence. Outre “l’importance des ressources financières pour pallier le manque de lits, la nécessité d’une pluralité de réponses à ce problème complexe, mais aussi le besoin d’un personnel formé pour assurer l’encadrement des bénéficiaires”, la question des rôles Canton-communes a été abordée. Ainsi, il est souligné que “la coordination entre les communes et le Canton doit également être renforcée, en développant une vision globale et concertée.”

Dans le but de définir une stratégie cantonale de la politique sociale du logement, le présent postulat demande au Conseil d’État de mettre sur pied un inventaire des actions et des prestations mises en place par les communes et les associations dans le canton. Nous demandons que cet inventaire permette de dresser un état des lieux, sur la base des retours du terrain, des enjeux relatifs à la politique actuelle du logement dans le canton.

Le groupe Ensemble à gauche et POP s’est engagé en faveur d’une action publique adressant les conséquences et les causes du risque de pénurie d’électricité. Il continuera de le faire dès mardi : il s’intéressera au secteur de la culture, après s’être positionné du côté des plus vulnérables face à la hausse des prix, mais également en faveur de mesures de sobriété et du refus de rouvrir la porte aux hydrocarbures dans le canton.