Une des oppositions qui bloque le projet de renouveler la Place du Marché de Vevey a été déposée au nom
de la reconstitution d’un mail historique, et de promesses en ce sens qui ont été faites il y a fort longtemps
par la municipalité. Qu’en est-il réellement ? Quel est la réalité de ces promesses ?

Comme l’annoncent l’AFP et les journaux, une grève «illimitée» affecte depuis mardi l’usine Nestlé Waters de Vittel (Vosges), suite à l’annonce de la suppression de 171 postes de travail. Selon la CGT, syndicat majoritaire, «environ 80%» des 721 salariés sont en grève. Nous leur déclarons notre pleine solidarité.

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Notre mouvement, qui évoluait jusque-là dans le militantisme et les délibérations du Conseil communal,  a accédé aux responsabilités institutionnelles et à la gestion d’une partie importante de la commune, avec en prime la syndicature, poste stratégique offrant un regard sur les différents services de la ville. Point de situation deux ans après le début de la législature 2021-2026.

Le groupe Ensemble à Gauche et POP (EP) au Grand Conseil exprime son soutien envers toutes les femmes députées ou anciennes députées qui ont témoigné courageusement la semaine passée semaine, emboîtant le pas de notre députée Elodie Lopez (Décroissance alternatives). Ce mouvement solidaire a permis de rendre public le sexisme systémique au sein du Grand Conseil vaudois, une problématique de fond.

Les riches s’enrichissent, les plus pauvres trinquent. Le capitalisme détruit la nature et les liens sociaux, exploite les pays du Sud, transforme en marchandise tout ce qui est encore gratuit, jusqu’à nos vies. Il apporte chaque jour la preuve que derrière l’abondance de divertissements et de biens de consommation, il ne parvient pas à satisfaire les besoins du plus grand nombre. Les profits et les décisions d’une minorité accroissent les inégalités et causent un désastre écologique. Elles mettent en péril les conditions de vie et de travail du plus grand nombre et plus fortement encore celles des personnes issues de la migration, précaires ou des femmes. Poursuivre à l’infini une telle croissance des pays déjà riches, c’est aller droit dans le mur. Dans la courte fenêtre d’action dont nous disposons encore, nous devons faire naître un autre monde.

Pour nous, Ensemble à Gauche Vaud, la réponse à ces enjeux nécessite des changements en profondeur et ne peut qu’être collective, solidaire et démocratique. Nos valeurs essentielles : l’égalité maintenant, la démocratie réelle, la priorité au bien commun et la restauration urgente de l’équilibre entre l’humanité et la nature. Nous voulons un monde vivable et respirable pour toustes. Nous voulons le partage des richesses et la restauration d’un rapport harmonieux avec la nature, contre les logiques du profit. Nous voulons décroître les productions inutiles et nuisibles et accroître la qualité de vie dans un esprit de justice sociale. Nous voulons une société économe en énergie et riche en liens, où celleux qui produisent décident, où les besoins  sont collectivement discutés et où les richesses sont partagées. En résumé : produire moins, partager plus, décider ensemble.

Le féminicide et le triple infanticide d’Yverdon survenu le 9 mars 2023 est venu rappeler la réalité de l’expression la plus brutale des violences domestiques. Et donne lieu de s’interroger sur la manière dont nos lois peuvent être améliorées pour diminuer ce risque.

Lorsqu’il y a recours à une arme à feu, la victime est plus exposée au risque de mourir que lorsque d’autres moyens sont utilisés. La proportion des victimes décédées par arme à feu est de 67 % pour les homicides au sein du couple et de 57% pour les autres homicides perpétrés dans la sphère familiale, par exemple entre enfants et parents ou dans d’autres relations familiales (période de 2009 à 2016)4. Ces chiffres montrent la dangerosité, pour les femmes et les enfants en particuliers, que constitue la possibilité pour une personne violente d’avoir une arme en sa possession. Dans le cadre des violences domestiques, la loi doit tout mettre en œuvre pour prévenir autant que possible les féminicides, les infanticides et les homicides par armes à feu. Or, les lois d’applications vaudoises, respectivement la LOVD et le CDJP, sont lacunaires.

La présente motion propose dès lors d’ajouter un article supplémentaire suivant à la LOVD pour renforcer les mesures de séquestration d’armes à feu pour les auteurs de violence domestique.

Une fois de plus, les comptes annuels de l’État de Vaud bouclent avec un très large excèdent, à hauteur de 493 millions. Une nouvelle fois également, le Conseil d’État camoufle cet excédent à travers des préfinancements et autres écritures de bouclement. La situation financière très favorable du Canton rend d’autant plus scandaleuse la baisse des salaires des employé·es du public et du parapublic décidée par le Conseil d’État à travers une indexation très inférieure à l’inflation.

L’annonce de la fermeture du Buffet Express de la gare de Vevey a suscité une immense émotion chez beaucoup d’habitandes de notre ville, mais également bien plus loin à la ronde. Cette émotion, cette colère aussi, témoignent de l’importance qu’a ce lieu pour les gens.

Nul besoin d’avoir fait une thèse en économie politique pour comprendre ce qui se joue là, de manière très simple et très transparente : le froid calcul des intérêts et du «paiement au comptant» exige dans sa logique même qu’un propriétaire – fut-il un organe en main publique comme CFF-Immobilier – puisse obtenir le taux de rendement le plus haut possible. Partout en Suisse, cette exigence de rentabilité fait des ravages, transformant les gares en centres commerciaux, fermant les buffets de gare traditionnels et posant sur les friches ferroviaires d’énormes projets immobiliers, Vevey en sait quelque chose depuis le projet «Cour aux marchandises».

Un problème planétaire; des compétences essentiellement fédérales et cantonales; des pouvoirs en matière de répression délégués à une association intercommunale, l’Association Sécurité Riviera, dotée d’un comité de direction et d’un Conseil intercommunal qui prennent leurs décisions de façon autonome; et enfin le constat largement partagé par toutes les autorités compétentes de «trente ans de lutte sans fin [et sans succès] contre le deal aux quatre coins du canton» . Et pourtant c’est la municipalité de Vevey qu’on somme d’agir pour résoudre le problème au plus vite.

Agir comment ? C’est là que les «yakas» se taisent, ou se contentent de ressasser avec véhémence les recettes uniquement répressives dont l’échec est partout constaté. Aucune contribution positive à la recherche de réelles solutions, mais un écho médiatique certain. C’est probablement leur seul but.