Les pénuries d’électricité et d’énergie annoncées pour l’hiver prochain illustrent les risques que comporte la dépendance aux énergies fossiles. Elles devraient inciter toutes les autorités politiques à accélérer la mise en place des énergies renouvelables et à prendre enfin les mesures que les mouvements pour le climat demandent depuis longtemps pour diminuer la consommation d’énergie.
A rebours de ce bon sens, on assiste à une tentative d’utiliser la crainte des pénuries pour relancer l’exploitation et l’utilisation des énergies fossiles (sans même parler du nucléaire). Dans une interview à 24 heures du 24 juin 2022, Philippe Petitpierre, président des sociétés Gaznat et Petrosvibri expliquait avoir été contacté par les autorités vaudoises pour relancer le projet d’extraire du gaz de son forage déjà existant à Noville. Dans la foulée, une alliance PLR-UDC a déposé au Grand Conseil une proposition visant à revenir sur la loi votée en 2018 qui interdit la recherche et l’extraction d’hydrocarbures sur le territoire cantonal.

La commune de Vevey est le premier actionnaire de Holdigaz avec 10.08 %. Holdigaz possède 34% de Petrosvibri directement et une dizaine de % indirectement (Holdigaz possède 15,56 % de Gaznat qui lui-même possède 66% des actions de Petrosvibri). Sans exagérer l’influence qu’elle peut avoir, la commune de Vevey ne peut être indifférente à la politique énergétique que développera cette société. Restera-t-elle un dinosaure du fossile ou se reconvertira-t-elle en acteur de la transition énergétique ? Cette question est d’actualité, car Holdigaz tiendra sa prochaine assemblée générale annuelle le mercredi 28 septembre 2022.

Cette interpellation porte sur la pratique de l’assurance maladie Helsana qui offre un rabais allant jusqu’à 10% sur son assurance complémentaire aux membres de Pro Life, association anti-avortement, si ses membres s’engagent à renoncer à toute interruption de grossesse.

La présente interpellation a pour but d’encourager le Conseil d’État à se positionner dans le sens de la protection du droit fondamental à l’avortement garanti par la loi suisse, et à utiliser les moyens qui sont en son pouvoir pour influencer le cadre législatif relatif à une neutralité idéologique des assurances maladie et à l’équité entre les personnes assurées dans le cadre des contrats de prestations d’assurances complémentaires fournies par les assurances maladie.

Ensemble à Gauche dénonce le projet climaticide des lobbies du gaz et du PLR, de l’UDC et du Centre vaud en faveur de l’extraction d’hydrocarbures sous le Léman. Ce projet illustre la prolongation de logiques insoutenables à long terme, pour sauver à court terme un modèle de société qui va dans le mur. EàG regrette l’absence de politiques à la hauteur des enjeux de la transition énergétique. La coalition Ensemble à Gauche continuera d’intervenir au Grand Conseil en faveur de mesures compatibles avec une société viable à long terme. La coalition appelle et organise des interventions coordonnées dans les conseils communaux vaudois pour s’opposer au projet.

Cette période de pénurie énergétique, ne doit pas être un prétexte pour fermer les yeux sur les causes des désastres écologiques et pour accélérer le cours de notre société vers le mur où elle se fracassera. Nous appelons à un plan de sobriété énergétique allant de pair avec un développement rapide des énergies renouvelables et une accélération conséquente de l’assainissement énergétique des bâtiments. C’est pourquoi Ensemble à Gauche a déposé une motion pour une législation en faveur de la sobriété énergétique lors de ce premier jour de la législature 2022-2027.

La stratégie énergétique vaudoise actuelle, qui se base sur la stratégie énergétique de la Suisse 2050, est principalement axée sur un approvisionnement en énergie renouvelable et une baisse de la consommation énergétique par des mesures d’efficacité. Or, les enjeux climatiques actuels, les risques de pénurie énergétique et l‘augmentation du coût de l’énergie nécessitent d’intégrer dans ces stratégies une dimension supplémentaire: celle de la sobriété.

Ainsi, dans le cadre de la révision en cours de la Loi vaudoise sur l’énergie, la présente motion demande au Conseil d’Etat d’élaborer une base législative pour la mise en œuvre de mesures de sobriété énergétique.

Les comptes-rendus du conseil communal recommencent. Ici, le résumé des deux séances du mois de juin qui ont clôturé la première année de cette nouvelle législature.

A Vevey le 17 mars 2022, puis à Montreux le 22 juin 2022, le conseil communal a validé le postulat intercommunal déposé par Décroissance alternatives qui vise à s’emparer de la problématique du non-recours aux prestations sociales, dont le taux se situe, selon différentes études, entre 20% et 50%. Par le biais de ce postulat, da. invite les municipalités de Vevey et Montreux à développer une stratégie de lutte globale contre la précarité et la précarisation grandissante des individus et des familles. 

La conseillère d’État verte Béatrice Métraux a signé l’autorisation d’exploiter la carrière du Mormont pour cinq ans supplémentaires. Ensemble à gauche dénonce cette décision.

Lundi, le collectif 43m2 a investi les jardins de la Haute école de travail social (HETSL) pour y construire un hébergement d’urgence transitoire. Il fait suite à l’évacuation d’un premier hébergement installé à Beaulieu et constitue une réponse à l’inertie politique des autorités cantonales et municipales face à l’urgence de la situation. Ensemble à Gauche réitère son soutien inconditionnel au collectif 43m2 et à ses sympathisant·e·x·s. Nous vous encourageons toustes largement à prendre connaissance de ses revendications et à signer sa pétition.

Les associations actives dans les dispositifs d’accueil d’urgence ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le dispositif d’hébergement d’urgence est dépassé. Dans un contexte d’augmentation des inégalités exacerbé par la pandémie, les demandes augmentent encore et le système est saturé.

Afin d’améliorer la situation dans l’immédiat, des revendications ont été adressées par des collectifs au Conseil d’État : garder l’ensemble des structures ouvertes durant toute l‘année et ainsi mettre fin à la politique du thermomètre, augmenter le nombre de places d’accueil afin de répondre aux besoins, et mettre fin à la pénalisation du camping sauvage, dernier rempart aux aux personnes refusées dans les structures.