L’École supérieure en éducation de l’enfance (ESEDE) de Lausanne est un établissement de formation privé qui forme les éducateurs et éducatrices de l’enfance du canton. Après leurs études dans cet établissement, les diplômé.e.es travailleront pour la grande majorité dans les structures d’accueil extrafamiliales et extrascolaires des communes : elles rejoindront donc le service public.

Dans le paysage de formation romand, l’Esede est une vaudoiserie : en effet, les écoles formant les futurs éducateurs ou éducatrices de l’enfance sont à Neuchâtel, Fribourg ou Genève, des écoles publiques. Or, l’Esede a beau être financée à 100 % par le canton via le budget de la DGEP, elle reste un établissement privé.

Par ailleurs, au cours du premier semestre de l’année scolaire 2022-2023, l’Esede a connu une vague de démissions sans précédent au sein de la petite équipe de salarié-e-s permanent-e-s. Il est fait état notamment de brutalité dans les rapports de travail.

La particularité du statut privé de l’Esede vaudoise comporte plusieurs aspects problématiques. L’un des aspects est lié au contrôle de l’État sur l’institution dans le cas, par exemple, de violations du droit du travail.

Le féminicide et le triple infanticide d’Yverdon survenu en mars 2023 interroge sur les pratiques de séquestration d’armes à feu dans le cadre de violences domestiques.

La loi fédérale sur les armes, les accessoires d’armes et les munitions (LArm) indique dans son art. 31 que l’autorité confisque définitivement les objets mis sous séquestre s’ils risquent d’être utilisés de manière abusive.

Les dispositions cantonales à ce sujet ne figurent pas dans la loi  cantonale de lutte contre la violence domestique (LOVD) mais dans le Code de droit privé judiciaire vaudois (CDPJ), article 48: La police, lorsqu’elle ordonne une telle expulsion immédiate du logement commun prend, au besoin, les dispositions nécessaires pour procéder à la séquestration à titre provisoire et préventif des armes à feu en possession de l’auteur des violences.

En regard de ce cadre légal, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’Etat la question suivante: Quels sont les chiffres cantonaux sur la séquestration d’armes à feu dans le cadre de violences domestiques?

L’actualité a remis sur le devant de la scène vaudoise l’actuelle économie fermée du béton. Monopolisée par deux acteurs privés, elle met en difficulté une réduction du recours au béton ou encore l’utilisation de matières premières alternatives. L’impact de cette «économie du gaspillage»1 est si grand qu’il faut la changer. Si des alternatives reconnues existent, elles ne trouvent pas de place dans le système actuel, lucratif pour les concernés. L’impulsion pour casser ce système et le rendre plus durable manque. Un volontarisme politique est nécessaire, par exemple par l’introduction de normes ou de mesures financières rendant ces manières de faire financièrement inintéressantes. 

La Commission paritaire du secteur social parapublic a fait réaliser par l’Institut HRBench une étude comparative sur les salaires du secteur social. L’ensemble des métiers du secteur parapublic social s’y révèlent systématiquement plus bas en comparaison cantonale et en comparaison avec l’ensemble des autres cantons romands. Pour les éducatrices par exemple, les salaires observés dans le canton de Vaud présentent des écarts jusqu’à 1280 francs par mois avec Genève.

Ce constat est relayé dans l’article “Témoignages: Les travailleuses sociales sont à bout de souffle” paru dans le journal Femina du 29 janvier et qui traite de la détérioration des conditions de travail et salariales dans le secteur social parapublic vaudois.

L’étude montre des disparités salariales importantes, l’article un système au bord de l’effondrement et un écart énorme entre exigences de l’État et ressources financières mises à disposition.

Dans le rapport de la commission de gestion sur l’année 2021, on pouvait lire au chapitre sur le département de l’énergie, sous-chapitre programme bâtiment, que le budget attribué avait été épuisé au 25 novembre, impliquant la mise en attente de certains projets et leur report sur l’année 2022, comme pour les années précédentes.

Nous entrons dans la dernière partie de l’année, et au vu du contexte énergétique actuel, nous souhaitons que le Conseil d’État renseigne le Grand Conseil sur l’état des projets en cours dans le programme bâtiment. Nous avons donc l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’État :

Les différents projets du programme bâtiment prévus pour 2022, incluant le report des projets des années précédentes, pourront-ils être entièrement financés et menés en 2022 ?

Dans un article daté du 24 octobre 2022 (1), la RTS met en lumière différentes problématiques rencontrées dans le domaine de la protection de l’enfance. Les conditions d’accueil et d’accompagnement d’enfants vivant des situations familiales difficiles dans le Canton sont inquiétantes et méritent que le Conseil d’Etat y accorde une attention particulière.

Actuellement, les moyens en personnel mais aussi en termes de prestations ne permettent pas d’intervenir en amont des situations d’urgence, d’éviter la dégradation des situations familiales, d’offrir un accompagnement adapté aux familles dès la détection des situations à risque ou encore d’offrir au corps professionnel des conditions de travail qui leur permette de tenir dans ce métier sur la durée. Souvent, l’absence de places disponibles ou simplement de temps à disposition pour entendre et suivre les familles conduisent à des dégradations des situations au détriment des enfants et vont parfois pousser les professionnels à prendre plus tard des mesures plus contraignantes, délétères pour les familles et clairement plus coûteuses.

Cette année, grâce à un financement privé, le Répit, accueil d’urgence saisonnier géré par la Fondation Mère Sofia, a pu ouvrir un mois plus tôt, le premier novembre, avec une capacité de 100 places. 25 jours plus tard, la Fondation cesse de gérer le site pendant plusieurs jours, ne disposant pas des moyens pour assurer la sécurité des personnes accueillies et des personnes qui y travaillent. La veille, ce n’était pas moins de 170 personnes qui se présentaient au Répit, montrant l’ampleur des besoins dans un contexte où COVID, crise énergétique et inflation entraînent une augmentation de la pauvreté et creusent encore plus l’écart entre la réalité de la rue et les réponses politiques.

La rapidité à laquelle la structure a atteint ses limites en dit long sur le manque de moyens octroyés, alors même que les acteurs terrain demandent depuis des années une augmentation des places à la hauteur des besoins, qu’ils relayent par ailleurs régulièrement auprès des autorités.

Il est toujours réjouissant de voir arriver sur la scène culturelle veveysanne une nouvelle  manifestation qui vient s’ajouter à l’offre culturelle déjà présente. En effet, en 2022, M. Von  Stockalper, président du club de foot « Vevey Sports », annonce qu’il a l’intention de créer un  festival de musique afin de soutenir le club de la ville et de remercier les personnes qui s’y  engagent tout en offrant une nouvelle activité culturelle à la population.  

Après deux éditions, la première qui s’est tenue au Jardin du Rivage et la seconde sur la place  du marché, de nombreuses questions se posent quant au futur de cette manifestation, les  intentions de son organisateur, son bilan jusqu’ici et le positionnement de la Municipalité à  l’égard du Festival. 

En pleine nouvelle explosion tragique d’un conflit vieux de septante-cinq ans, en plein déluge d’informations, de points de vues orientés et de propagandes émotionnelles et polarisées, face aux incessantes injonctions à choisir un camp au détriment de l’autre, il semble urgent de présenter ce documentaire qui relate de l’intérieur la vie contrainte de ce territoire minuscule et surpeuplé.

Yallah Gaza tente de comprendre comment «fait-on pour vivre presque normalement» lorsque l’occupant vous refuse les droits humains les plus élémentaires. Le film appréhende cette lutte quotidienne pour que le désespoir ne s’installe pas et comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre. Yallah Gaza témoigne de cette «rage de vivre»et veut rendre leur humanité aux palestiniens de Gaza.

La lettre d’alerte envoyée par un conducteur des VMCV, l’entreprise locale de transports publics de la Riviera vaudoise, nous inquiète et nous indigne.

Dans une époque où les acquis sociaux sont de plus en plus attaqués, nous affichons notre soutien pour les travailleureuses qui se battent pour leurs conditions de travail et de vie.