Nous avons déposé une initiative interpartis à l’attention des chambres fédérales pour que le Conseil fédéral reconnaisse l’État Palestinien. Nous invitons les parlementaires d’autres Cantons à en faire de même pour augmenter la pression sur le Conseil fédéral.

Pour qu’une stratégie en 4 piliers axée sur la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression soit efficace, il est crucial de différencier les types de consommateurs auxquels ces stratégies s’adressent. Jeunes, moins jeunes, cadres, personnes marginalisées ou fragilisées : les profils sont radicalement différents, parfois surprenants. Ils nécessitent des approches de prévention et de soin adaptées.

A travers le postulat, nous invitons le Conseil d’État à étudier ainsi qu’à présenter les différents profils de consommateurs de substances et formuler des propositions de mesures en matière de politiques de prise en charge, de réduction des risques et de prévention adaptées tenant compte des différents profils préalablement identifiés.

En 2021, le Grand Conseil acceptait un postulat en faveur d’une meilleure prévention en milieu scolaire, qui pourrait encore être renforcée. Actuellement, le Grand Conseil attend le traitement d’un postulat Bonvin visant à mieux travailler sur les problèmes de racisme systémique. Dans le rapport de commission, le Conseil d’Etat mentionne notamment une stratégie d’intégration dans laquelle la question du racisme prend une place importante.

Le Conseil d’Etat s’est positionné et a condamné les tags de Payerne, rappelant son attachement aux valeurs de respect et d’égalité. Le fait que de tels propos puissent encore s’exhiber publiquement malgré les efforts de prévention interrogent.

Alors que la population vaudoise sera prochainement amenée à voter sur un salaire minimum, le Conseil d’Etat ne dispose pas de données précises sur le phénomène des travailleur·euse·s pauvres sur son territoire. Nous avons déposé un postulat pour obtenir une étude.

Mardi, le Grand Conseil a refusé de renvoyer au Conseil d’Etat la pétition lancée par les enseignant.e.s. de 1-2 P et ce, malgré un bon accueil en commission. Si le vote négatif a été un coup dur et un très mauvais message envoyé par le parlement, la teneur des débats reste ce qui a été le plus estomaquant de cet après-midi de débats.

La première version, datant de 2020 était jugée largement insuffisante par un audit de l’EPFL notamment. En effet, les mesures proposées n’auraient permis une baisse d’émission CO2 de seulement 8%, contre les 50%-60% avancés. Malheureusement, et bien que la nouvelle version admette explicitement les manquements de la précédente, elle ne développe guère en quoi et comment les nouvelles mesures proposées sont plus ambitieuses.

Les enfants placés dans les 5 internats avec école du Canton sont privés depuis des années de certificats ou attestations de fin de scolarité. Nous avons déposé une interpellation pour que le Conseil d’État clarifie la situation et nous informe sur les réflexions et les pistes envisagées par la DGEO et la DGEJ.

Dans un contexte de budget déficitaire, notamment consécutif à des baisses des taux d’imposition sur le revenu et sur la fortune, la question de la sous-estimation fiscale des immeubles du Canton liée à l’absence de révision générale depuis 1992 est éminemment importante puisqu’elle impacte directement le montant des recettes fiscales pour le Canton et les communes.

Nous considérons que le Conseil d’Etat a la responsabilité de chercher de nouvelles recettes fiscales et en premier lieu de fournir des chiffres pour nous permettre de comprendre si, malgré les révisions partielles ayant eu lieu depuis la dernière révision générale de 1992, un écart reste notable entre l’estimation actuelle des immeubles dans le Canton et l’estimation qui découlerait d’une révision générale.

Vevey est confrontée depuis quelques années à un sérieux problème de commerce illégal de drogues dans l’espace public. Nous souhaitons, comme une grande majorité de la population, endiguer le trafic de drogue et limiter les conséquences sociales et sanitaires des addictions, mais nous affirmons que la question doit être considérée dans toute sa complexité pour être traitée de façon efficace, juste et humaine.
Nous soutenons donc l’approche de la Municipalité qui met en place une action coordonnée impliquant les acteurices des domaines socio-sanitaires et les forces de l’ordre dans la logique de la politique fédérale des quatre piliers. Partant du constat que l’application de la Loi fédérale sur les stupéfiants incombe essentiellement aux autorités cantonales et fédérales, la Municipalité a su se donner les moyens d’identifier les mesures qui relèvent de la compétence de ses services, sans faire de fausses promesses qui dépasseraient son champ d’action. Dans un contexte d’augmentation du trafic de stupéfiants dans le secteur de la gare, elle agit sur le plan social et soutient l’action des polices régionale et cantonale qui ont toutes deux renforcé leurs présences.

La consommation et la vente illégale de substances illicites dans l’espace public animent l’actualité vaudoise depuis des mois. Elle est la pointe d’un iceberg. Et si l’on parle beaucoup des vendeurs, qu’en est-il des consommateurs?

A travers le postulat, les soussignées invitent le Conseil d’État à étudier les différents profils de consommateurs de substances et formuler des propositions de mesures en matière de politiques de prise en charge, de réduction des risques et de prévention adaptées à ces profils.