Les comptes-rendus du conseil communal recommencent. Ici, le résumé des deux séances du mois de juin qui ont clôturé la première année de cette nouvelle législature.

A Vevey le 17 mars 2022, puis à Montreux le 22 juin 2022, le conseil communal a validé le postulat intercommunal déposé par Décroissance alternatives qui vise à s’emparer de la problématique du non-recours aux prestations sociales, dont le taux se situe, selon différentes études, entre 20% et 50%. Par le biais de ce postulat, da. invite les municipalités de Vevey et Montreux à développer une stratégie de lutte globale contre la précarité et la précarisation grandissante des individus et des familles. 

La conseillère d’État verte Béatrice Métraux a signé l’autorisation d’exploiter la carrière du Mormont pour cinq ans supplémentaires. Ensemble à gauche dénonce cette décision.

Lundi, le collectif 43m2 a investi les jardins de la Haute école de travail social (HETSL) pour y construire un hébergement d’urgence transitoire. Il fait suite à l’évacuation d’un premier hébergement installé à Beaulieu et constitue une réponse à l’inertie politique des autorités cantonales et municipales face à l’urgence de la situation. Ensemble à Gauche réitère son soutien inconditionnel au collectif 43m2 et à ses sympathisant·e·x·s. Nous vous encourageons toustes largement à prendre connaissance de ses revendications et à signer sa pétition.

Les associations actives dans les dispositifs d’accueil d’urgence ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le dispositif d’hébergement d’urgence est dépassé. Dans un contexte d’augmentation des inégalités exacerbé par la pandémie, les demandes augmentent encore et le système est saturé.

Afin d’améliorer la situation dans l’immédiat, des revendications ont été adressées par des collectifs au Conseil d’État : garder l’ensemble des structures ouvertes durant toute l‘année et ainsi mettre fin à la politique du thermomètre, augmenter le nombre de places d’accueil afin de répondre aux besoins, et mettre fin à la pénalisation du camping sauvage, dernier rempart aux aux personnes refusées dans les structures.

APRÈS DISCUSSION AVEC LE COLLECTIF 43M2, LA MUNICIPALITÉ NE RÉPOND À AUCUNE DES REVENDICATIONS, NI À L’URGENCE DE SANS-ABRIS, NI AUX BESOINS DES ACTEUR-ICE-X-S DE TERRAIN.

Ensemble à Gauche souhaite qu’une mobilisation large et unitaire puisse se construire à partir du combat mené par 43m2, dans la rue et dans les institutions politiques pour assurer des conditions d’accueil et de prise en charge digne et humaine aux sans-abris, quel que soit leur statut. Les sociétés se jugent à leur manière de traiter les plus vulnérables et les plus marginalisé-e-x-s. Une autre politique est possible, mais la Ville et le Canton ne bougeront pas sans mobilisations.

La Loi sur le cinéma (LCin) propose de taxer à 4% les bénéfices engrangés en Suisse par les plateformes de Streaming (Netflix, Amazon, Disney, etc.) sous forme d’achat de droits et de coproductions avec des maisons de production suisse. Cela signifie qu’à l’avenir des séries et films Netflix suisses pourront exister. L’Italie et la France ont déjà mis en place de telles taxes et elles sont cinq fois supérieures à la proposition suisse (autour de 20%).
Qui dit nouveaux investissements, dit nouvelles productions, laissant la possibilité à de nouveaux formats et de nouvelleaux artistes, jusqu’ici non soutenuxes de se faire une place dans le paysage cinématographique suisse.

Cette modification de la loi sera une belle évolution pour une activité qui a toute sa place dans notre pays et dans l’économie locale.

L’UE a décidé de développer Frontex et de mettre plus d’argent et de personnel à sa disposition. Le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de soutenir ce développement. Cette décision a fait l’objet d’une demande de référendum qui nous amène à voter sur ce sujet le 15 mai.

Décroissances alternatives recommande de voter NON le 15 mai.

Depuis quelques années, nous constatons la prolifération d’écrans publicitaires dans nos espaces publics, notamment dans les stations de métro, dans les vitrines, ou encore, dans la rue. Cette motion emboîte le pas au projet de loi déposé à l’Assemblée nationale française en 2019 estimant qu’il est aujourd’hui nécessaire de remettre en question leur présence croissante.