Pour nous (pour moi, pour da.), la politique, particulièrement lors d’élections, devrait être la présentation de visions différentes du bien commun et des mesures pour y contribuer, donnant ainsi aux citoyen·nes les moyens de choisir en toute connaissance de cause. C’est ce que nous avons fait, en insistant sur des propositions concrètes et applicables durant la courte période qui reste dans cette législature.

Notre candidat, Yvan Luccarini, est conseiller communal depuis 2016 et député au Grand Conseil depuis 2017 où il siège au sein de plusieurs commissions permanentes. A la Commission de gestion où il a acquis une fine connaissance du fonctionnement d’une administration, ainsi qu’à de la Commission des institutions et des droits politiques (CIDROPOL) où il a pu parfaire ses compétences en matière de fonctionnement des institutions.

Le mouvement décroissance alternatives (da.) a déposé officiellement la candidature d’Yvan Luccarini au second tour de l’élection à la municipalité de Vevey. Cette candidature est soutenue par l’ensemble de la gauche de Vevey et de la région.

La politique du logement et des gérances a bien occupé cette séance de Conseil communal, chahutée par une interpellation loin de ramener le calme.

Dans un texte paru sur la page Vevey Agora, Pierre Chiffelle — qu’il n’est plus besoin de présenter et qui défend la candidature d’Yvan Luccarini à la municipalité de Vevey — soutient que dans nos propositions nous laissons de côté un point crucial: selon lui, pour maintenir la qualité de vie à Vevey, il faut absolument que la population de la ville ne croisse pas, ou très peu, au-dessus du niveau actuel. Dans ce but, il propose que les Plans d’affectation en cours de discussion limitent les surfaces constructibles et donc le nombre d’appartements mis sur le marché. Nous lui répondons que nous ne sommes pas d’accord et expliquons pourquoi.

Sans pour autant avoir des dons divinatoires, il est raisonnable d’imaginer que le nouveau municipal élu le 21 juin prochain reprendra les mêmes dicastères que le municipal PLR démissionnaire. En effet, à seulement 11 mois des élections générales et du passage à sept membres de l’exécutif, rebrasser toutes les responsabilités n’apparaît pas comme une nécessité, tant pour les services que pour la municipalité. C’est pourquoi nous aimerions revenir sur quelques idées reçues en matière de finances publiques, qu’elles échoient à Yvan Luccarini ou pas.

La Municipalité de Vevey a pris la décision de fermer l’accès automobile au quai Perdonnet et à certaines rues de la vieille ville. Alors que ces mesures sont saluées par de nombreux·ses habitant·es, certains commerçant·es y voient la mort annoncée de leur enseigne.

Sur son tract électoral, le candidat de l’Entente (PLR, UDC, PDC et Verts’libéraux) promet de tordre le cou aux fake-news (sous-entendu celles de ses adversaires). L’entreprise est noble, mais peut-être ferait-il bien de se pencher en premier lieu sur les petits arrangements avec la réalité contenus dans son programme ? Voici un petit florilège.

Le scrutin du 21 juin est une élection complémentaire en remplacement d’une démission ; la personne élue sera en poste d’août 2020 à juillet 2021. Les engagements que nous prenons ci-dessous tiennent compte de la courte durée de ce mandat, de sorte qu’ils puissent se concrétiser rapidement, si une majorité à la municipalité les approuve.

Les bouleversements climatiques et écologiques liés à l’activité humaine ne sont pas de vagues hypothèses, mais des faits clairement identifiés et reconnus par l’immense majorité des scientifiques. Pourtant, les dirigeant·es se gardent bien de toucher sérieusement aux intérêts et bénéfices des véritables responsables, préférant faire payer la crise à la population sous forme de taxes, restrictions et renchérissement. Dans ce contexte, il est urgent de tracer d’autres voies politiques et économiques ; de bâtir une société plus soutenable, plus juste et solidaire afin de garantir un avenir aux générations présentes et futures.