Les riches s’enrichissent, les plus pauvres trinquent. Le capitalisme détruit la nature et les liens sociaux, exploite les pays du Sud, transforme en marchandise tout ce qui est encore gratuit, jusqu’à nos vies. Il apporte chaque jour la preuve que derrière l’abondance de divertissements et de biens de consommation, il ne parvient pas à satisfaire les besoins du plus grand nombre. Les profits et les décisions d’une minorité accroissent les inégalités et causent un désastre écologique. Elles mettent en péril les conditions de vie et de travail du plus grand nombre et plus fortement encore celles des personnes issues de la migration, précaires ou des femmes. Poursuivre à l’infini une telle croissance des pays déjà riches, c’est aller droit dans le mur. Dans la courte fenêtre d’action dont nous disposons encore, nous devons faire naître un autre monde.

Pour nous, Ensemble à Gauche Vaud, la réponse à ces enjeux nécessite des changements en profondeur et ne peut qu’être collective, solidaire et démocratique. Nos valeurs essentielles : l’égalité maintenant, la démocratie réelle, la priorité au bien commun et la restauration urgente de l’équilibre entre l’humanité et la nature. Nous voulons un monde vivable et respirable pour toustes. Nous voulons le partage des richesses et la restauration d’un rapport harmonieux avec la nature, contre les logiques du profit. Nous voulons décroître les productions inutiles et nuisibles et accroître la qualité de vie dans un esprit de justice sociale. Nous voulons une société économe en énergie et riche en liens, où celleux qui produisent décident, où les besoins  sont collectivement discutés et où les richesses sont partagées. En résumé : produire moins, partager plus, décider ensemble.

OUI aux soins infirmiers. NON à l’initiative sur la Justice. Vote blanc ou refus de la loi Covid.

Un grand oui au mariage pour toustes. Ce ne sont pas celleux qu’on croit qui profitent… oui à l’initiative 99%.

Dimanche 13 juin, les citoyemmes Suisses ont voté sur cinq objets fédéraux ayant suscité de vifs débats, et au sujet desquels les membres de da. se sont mobilisëes.

Yvan Luccarini, député au Grand Conseil Vaudois alors, a déposé un postulat le 18 septembre 2018. Celui ci demandait au Conseil d’Etat de rédiger un rapport sur les différents processus de mis à mort des animaux dans le canton en regard de la législation, notamment le gazage au CO2 et les taux de réussite de l’étourdissement des bêtes ; le transport des animaux du domaine à l’abattoir : distance parcourue, conditions de transports, stress ; la sélection des poules pondeuses et le sort des poussins mâles.

Non à la LMPT dangereuse et contraire aux droits humains, Oui pour une Suisse sans pesticides de synthèse, liberté de vote pour l’initiative pour une eau potable propre, Non à une loi CO2 insuffisante au niveau écologique et qui vise à taxer les classes moyennes et populaires de manière disproportionnée sans taxer les vrais pollueurs (grandes entreprises et la place financière), et enfin Oui à la loi Covid afin de maintenir des soutiens indispensables.

Avec l’élaboration de nouveaux «instruments de planification urbaine» en cours, nous espérions que les deux plans d’affectation (PA) actuellement mis à l’enquête dans le quartier de Plan-dessus, les premiers depuis 2017, marqueraient le début concret d’une nouvelle ère de l’urbanisme veveysan. Il n’en est malheureusement rien. Au-delà de bonnes intentions et de certaines propositions intéressantes, une série de défauts cumulés nous conduit à les refuser.

La crise sanitaire aura eu le mérite de nous rappeler qu’il y a des métiers indispensables et d’autres qui le sont moins. Des métiers majoritairement féminins ont montré qu’ils étaient essentiels à la bonne marche de la société.

C’est une erreur de croire que dans quelques semaines, tout va redémarrer comme avant. La crise va durer quelques mois, et il n’est pas sain de la gérer uniquement avec des mesures d’urgence et les pleins pouvoirs aux exécutifs.

Les indépendant·es font partie des oublié·es de cette crise, ils sont pourtant plus de 58’000 dans notre canton. Les mesures annoncées le mercredi 18 mars 2020 par le Conseil d’Etat vaudois sont insuffisantes.