Deux questions orales porteront des thématiques veveysannes ce mardi 10 septembre 2024 au Grand Conseil. Déposées par nos députées Elodie Lopez et Joëlle Minacci, l’une s’inquiète de l’augmentation de consommation de crack. L’autre demande les chiffres de l’absence de révision fiscale des immeubles dans le canton. 

On pouvait lire dans le 24h du 26 août que les arguments contre le nucléaire étaient en premier le danger, en second les déchets et en troisième le coût. Or, il manque à cette liste un autre argument majeur qui est que le nucléaire n’est pas renouvelable : son exploitation nécessite l’extraction d’une ressource enfouie dans le sol, comme le pétrole.

Nos mouvements prennent acte de cette votation à venir, mais regrettent que les signataires aient été appaté·es par la mise en avant de thèmes n’ayant rien à voir avec la décision contestée («rendre la circulation volontairement difficile», «supprimer des places de parc»), voire par des affirmations ouvertement mensongères telles que «limiter le stationnement à une heure» ou le rendre «payant les dimanches et jours fériés».

Nous défendrons la mesure décidée par le Conseil Communal qui facilitera le stationnement des personnes ayant acquis un macaron et libérera des places pour les automobilistes de passage. Nous la soutiendrons comme partie d’un ensemble de choix politiques visant à rendre notre ville en général et Plan-Dessus en particulier réellement plus vivants et plus accueillants.

 

Des médiatrices et médiateurs assurent désormais une présence rassurante dans le quartier de la gare. Objectifs : promouvoir le vivre ensemble et favoriser le dialogue avec la population en créant un trait d’union avec la commune.

Selon le communiqué publié par la Ville, le Service de la cohésion sociale de la Ville de Vevey a été chargé par la Municipalité de travailler sur la mise en place de mesures contribuant à accroître le sentiment de sécurité de la population en complétant et soutenant et le travail des partenaires socio-médicaux, de la prévention et de la sécurité en place. Il s’agit de proposer une prise en charge diversifiée autour de la thématique du vivre ensemble dans l’espace public et notamment, dans le quartier de la gare. L’une des mesures retenues consiste en la mise en place d’un dispositif de médiation urbaine.

En effet, il ressort des observations de terrain et des retours émanant de citoyennes et de citoyens que l’espace public, la gare de Vevey en particulier, est un lieu où se rencontrent des actrices et des acteurs qui manifestent un réel besoin de renforcement du dialogue.

L’espace public est un lieu complexe et dynamique qui nécessite une adaptation permanente aux besoins de ses usagères et usagers. Dans cette optique, des contacts préalables et des échanges avec les partenaires du réseau social veveysan et d’autres villes romandes ayant déjà expérimenté des dispositifs d’interventions dans l’espace public, ont nourri les réflexions et permis de mettre en place un dispositif adapté à Vevey.

Le Service de la cohésion sociale a opté pour un projet avec comme objectif d’offrir une présence rassurante dans l’espace public. Ainsi les médiatrices et médiateurs urbains veveysans qui se présentent sous l’acronyme M.U.V., sont désormais présents dans l’espace public (gare et alentours) la semaine et le week-end en journée et/ou en soirée. Les M.U.V seront reconnaissables par leur gilet blanc. Il s’agit d’un projet pilote dont le périmètre d’intervention pourra évoluer en fonction des besoins.
Décroissance alternatives salue cette initiative qui vise à répondre aux besoins de la population de développer des outils de pacification de l’espace public.

Un comité vous invite à signer un référendum contre le stationnement payant à Plan-Dessus. Le référendum est un droit démocratique très important et nous le défendons. Encore faut-il que les raisons de s’opposer soient bonnes. Nous avons sept raisons de NE PAS SIGNER ce formulaire et nous les partageons dans cet article

Le 14 juin dernier, la manifestation de la Grève féministe à Lausanne s’est poursuivie à Montbenon dans la soirée par des assemblée et des animations festives autorisées par la Ville de Lausanne. Dans ce cadre, un groupe d’individus a agressé physiquement des militantes après avoir provoqué des sympathisant-e-s et fait des saluts nazis. Deux personnes ont été frappées au visage et emmenées aux urgences au CHUV.

Le Grand conseil rappelle que les agressions physiques sont interdites par la loi et punies pénalement. Après la votation de la motion Maury « En finir avec les symboles nazis sur sol vaudois » en novembre 2023 par notre législatif, les symboles nazis seront également interdits prochainement dans le Canton. Le Grand Conseil affirme également que nul-le ne peut être agressé-e physiquement du fait d’idées politiques. Il affirme ce faisant son attachement à la défense des droits et des libertés démocratiques.

Vetropack a décidé de fermer son site, malgré le fait que l’entreprise dispose d’un bénéfice net en hausse de 2,8% en 2023 qui se chiffre à 63,3 millions de francs, malgré les conséquences immenses pour les employé.e.s et pour la filiale du verre en Suisse, malgré la mobilisation des employé.e.s de l’usine, du monde politique et des syndicats, malgré des propositions de toutes parts, dont des pistes d’aides fédérales pour l’achat d’un nouveau four à fusion en 2025, plus écologique et économique. Le fait que les mesures d’incitation diverses n’aient pas convaincu l’entreprise Vetropack de maintenir le site de Saint-Prex est d’autant plus regrettable que des solutions viables semblent avoir été proposées.

Toutefois, d’autres solutions sont possibles pour maintenir la filière du verre et devraient être étudiées par le Conseil d’Etat qui selon nous ne doit pas s’arrêter à la décision de fermeture de Vetropack. Laissez passer aujourd’hui l’opportunité d’y réfléchir serait contraire à la volonté politique manifestée par la résolution du 19 mars. De plus, une motion est en cours au niveau fédéral pour garantir la survie des industries stratégiques. Le canton de Vaud peut ici faire figure d’exemple. Dans ce contexte, il paraît aussi important de savoir quel est le projet de Vetropack pour la suite du site de Saint-Prex.

Au terme de son année de présidence du conseil communal de Vevey, notre camarade Sabrina Berrocal, en collaboration avec le bureau du conseil communal, a proposé de nouvelles mesures pour les conseillères et conseillers communaux. Cette directive a été largement acceptée par le conseil le 20 juin dernier. 

Le congé menstruel est déjà appliqué à Zürich ou dans d’autres pays et il est discuté à Lausanne. Il s’agit d’un geste fort pour adapter le monde du travail aux conditions spécifiques des femmes. Pourquoi donc ne pas le proposer à Vevey? 

Le congé tel que proposé par cette motion permettrait au personnel de l’administration communale de prendre congé lors de menstruations ou de ménopause douloureuses et incapacitantes liées, par exemple, à des pathologies telles que l’endométriose, sans que ces jours d’absence leur soient décomptés avec les absences pour cause de maladie et sans leur causer un préjudice professionnel.

Le 27 septembre 2023, la Cour des comptes du canton a publié un rapport sur la distribution des prestations d’intérêt général (PIG)1. Selon ce rapport, le financement du CHUV et des hôpitaux d’intérêt public par le canton serait peu transparent.

L’audit de la Cour des comptes met en lumière la nécessité de clarifier les processus d’attribution, d’objectifs et de résultats des PIG dites implicites. Un travail nécessaire sur lequel la DGS et l’UNIL se sont mises au travail. Il doit se fonder sur une double finalité: garantir des processus transparents tout en garantissant la mise en oeuvre des objectifs des PIG: prestations accessibles qui répondent aux besoins de soin; conditions de travail correctes et des salaires selon les CCT en vigueur et les engagements du Conseil d’Etat dans les négociations entre partenaires sociaux; recherche de qualité qui permette d’améliorer ces soins.

Pourtant, parmi les salves de dépôts des partis PLR et UDC depuis le mois de septembre, on peut se questionner sur les risques de certaines propositions en termes d’ampleur bureaucratique, de baisse des salaires et de suppression de certaines prestations.