Dans le rapport de la commission de gestion sur l’année 2021, on pouvait lire au chapitre sur le département de l’énergie, sous-chapitre programme bâtiment, que le budget attribué avait été épuisé au 25 novembre, impliquant la mise en attente de certains projets et leur report sur l’année 2022, comme pour les années précédentes.

Nous entrons dans la dernière partie de l’année, et au vu du contexte énergétique actuel, nous souhaitons que le Conseil d’État renseigne le Grand Conseil sur l’état des projets en cours dans le programme bâtiment. Nous avons donc l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’État :

Les différents projets du programme bâtiment prévus pour 2022, incluant le report des projets des années précédentes, pourront-ils être entièrement financés et menés en 2022 ?

Dans un article daté du 24 octobre 2022 (1), la RTS met en lumière différentes problématiques rencontrées dans le domaine de la protection de l’enfance. Les conditions d’accueil et d’accompagnement d’enfants vivant des situations familiales difficiles dans le Canton sont inquiétantes et méritent que le Conseil d’Etat y accorde une attention particulière.

Actuellement, les moyens en personnel mais aussi en termes de prestations ne permettent pas d’intervenir en amont des situations d’urgence, d’éviter la dégradation des situations familiales, d’offrir un accompagnement adapté aux familles dès la détection des situations à risque ou encore d’offrir au corps professionnel des conditions de travail qui leur permette de tenir dans ce métier sur la durée. Souvent, l’absence de places disponibles ou simplement de temps à disposition pour entendre et suivre les familles conduisent à des dégradations des situations au détriment des enfants et vont parfois pousser les professionnels à prendre plus tard des mesures plus contraignantes, délétères pour les familles et clairement plus coûteuses.

Cette année, grâce à un financement privé, le Répit, accueil d’urgence saisonnier géré par la Fondation Mère Sofia, a pu ouvrir un mois plus tôt, le premier novembre, avec une capacité de 100 places. 25 jours plus tard, la Fondation cesse de gérer le site pendant plusieurs jours, ne disposant pas des moyens pour assurer la sécurité des personnes accueillies et des personnes qui y travaillent. La veille, ce n’était pas moins de 170 personnes qui se présentaient au Répit, montrant l’ampleur des besoins dans un contexte où COVID, crise énergétique et inflation entraînent une augmentation de la pauvreté et creusent encore plus l’écart entre la réalité de la rue et les réponses politiques.

La rapidité à laquelle la structure a atteint ses limites en dit long sur le manque de moyens octroyés, alors même que les acteurs terrain demandent depuis des années une augmentation des places à la hauteur des besoins, qu’ils relayent par ailleurs régulièrement auprès des autorités.

Il est toujours réjouissant de voir arriver sur la scène culturelle veveysanne une nouvelle  manifestation qui vient s’ajouter à l’offre culturelle déjà présente. En effet, en 2022, M. Von  Stockalper, président du club de foot « Vevey Sports », annonce qu’il a l’intention de créer un  festival de musique afin de soutenir le club de la ville et de remercier les personnes qui s’y  engagent tout en offrant une nouvelle activité culturelle à la population.  

Après deux éditions, la première qui s’est tenue au Jardin du Rivage et la seconde sur la place  du marché, de nombreuses questions se posent quant au futur de cette manifestation, les  intentions de son organisateur, son bilan jusqu’ici et le positionnement de la Municipalité à  l’égard du Festival. 

En pleine nouvelle explosion tragique d’un conflit vieux de septante-cinq ans, en plein déluge d’informations, de points de vues orientés et de propagandes émotionnelles et polarisées, face aux incessantes injonctions à choisir un camp au détriment de l’autre, il semble urgent de présenter ce documentaire qui relate de l’intérieur la vie contrainte de ce territoire minuscule et surpeuplé.

Yallah Gaza tente de comprendre comment «fait-on pour vivre presque normalement» lorsque l’occupant vous refuse les droits humains les plus élémentaires. Le film appréhende cette lutte quotidienne pour que le désespoir ne s’installe pas et comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre. Yallah Gaza témoigne de cette «rage de vivre»et veut rendre leur humanité aux palestiniens de Gaza.

La lettre d’alerte envoyée par un conducteur des VMCV, l’entreprise locale de transports publics de la Riviera vaudoise, nous inquiète et nous indigne.

Dans une époque où les acquis sociaux sont de plus en plus attaqués, nous affichons notre soutien pour les travailleureuses qui se battent pour leurs conditions de travail et de vie.

Nous nous réjouissons de cette nouvelle occasion de rencontres et de discussions politiques stimulantes mais aussi de partager des moments de loisir et de convivialité. Pour notre première séance, dimanche 1er octobre à 10h30, un film entre le documentaire et la fiction, consacré à André Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXe. Philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’écologie politique en France.

Nous aurons le plaisir d’accueillir Dominique Bourg, intervenant dans ce film, philosophe, professeur à l’UNIL et spécialiste de l’écologie politique. La projection et les discussions au cinéma Rex 3 (à Vevey) seront suivies d’un brunch au Bachibouzouk.

Lors de la séance du conseil communal du 7 septembre 2023, Décroissance alternatives a tenu à exprimer sa profonde déception face au nouveau retard que subit le projet de réaménagement de la Place du Marché, une déception qui fait certainement écho à celle de l’ensemble de la population veveysanne.

Pour rappel le projet actuel ne tombe pas du ciel. Il est le fruit d’années de concertation, où chaque voix a été entendue, y compris celles des opposantes et opposants. Au fil de ce processus, il y a des compromis qui ont été trouvés, qui ont été élaborés, et puis qui ont été approuvés par la majorité du conseil, y compris sur le nombre de places de parking. Mais approuvés aussi, et surtout, par la population, qui attend depuis des décennies la revitalisation de ce lieu emblématique.

Lors de la séance du conseil communal du 7 septembre 2023, une large majorité du groupe Décroissance alternatives s’est prononcée en faveur de la demande de crédit pour l’achat d’un terrain à la rue de Fribourg. 

Une des oppositions qui bloque le projet de renouveler la Place du Marché de Vevey a été déposée au nom
de la reconstitution d’un mail historique, et de promesses en ce sens qui ont été faites il y a fort longtemps
par la municipalité. Qu’en est-il réellement ? Quel est la réalité de ces promesses ?