Interpellation au conseil communal de Montreux
En faveur des « sans abris » et de la nécessité de nouveaux abris d’urgence
Le groupe décroissance alternatives au conseil communal de Montreux a adressé cette interpellation à la municipalité, et plus particulièrement à son représentant à l’ARAS, soit : Monsieur Caleb Walter, qui en est le Président.
L’interpellation est motivée par :
- La nouvelle de la fermeture du HUBLOT, centre régional à Vevey pour l’accueil des « sans-abris », géré par Caritas, centre qui peut accueillir une vingtaine de personnes chaque soir. Je rappelle que cette fermeture est due, selon la presse, à deux facteurs : des punaises de lits et une équipe d’accueil en sous-effectifs. Elle devait rouvrir mi-novembre, mais elle reste fermée à cause des punaises invaincues.
- Vu la conjoncture actuelle (augmentations de loyer, d’assurances et divers), on peut s’attendre à la multiplication du nombre de « sans-abris ».
- Une période où le temps est pluvieux et se refroidit. La mort guette dehors. Fini les douces nuits à la belle étoile…
Quelles solutions, autres que les diriger vers d’autres centres (Lausanne, Nyon, Yverdon) déjà débordants, nos communes envisagent-elles pour les « sans-abris » ?
N’y a-t-il pas urgence de penser à d’autres lieux d’accueil temporaires supplémentaires ? Il y a déjà d’autres lieux temporaires supplémentaires par grand froid mais ils sont déjà surchargés.
L’ARAS ne devrait-elle pas s’en enquérir et en faire actuellement une priorité ? La chance de l’ARAS est de bénéficier d’un réservoir de lieux potentiels sur dix communes. On pourrait presque se demander si ce n’est pas aussi sa faiblesse, car chaque commune, plutôt que d’entreprendre une recherche de lieux sur son territoire, peut bâcler cet élan, en se disant qu’il y aura bien une solution parmi les 9 autres communes.
D’où cette question à la Municipalité de Montreux :
- N’y aurait-il pas sur notre commune, quelques locaux vides, peu utilisés, ou bientôt désaffectés ?
- La commune posséderait, après renseignements pris auprès de la protection civile, au moins un abri sous le boulodrome de Chailly. Une fois mis aux normes de sécurité et de confort, ne pourrait-elle pas proposer ce lieu à Caritas pour dépanner au moins dans ces périodes de crises et de grand froid ?
A toute fin utile, nous rappelons que le HUBOT fut l’heureuse conjonction de la vente d’une église, d’un projet de Caritas et de l’appui de la commune.