Des contrats de confiance pour les bâtiments inoccupés
Pour décroissance alternatives (da.), les collectivités publiques doivent favoriser la conclusion de contrats de confiance pour les bâtiments durablement inoccupés
De plus en plus souvent, la quête de certaimes jeunes d’un mode de vie communautaire et partageux les amène à occuper de manière éphémère des propriétés vides pour lesquelles n’existe encore aucun projet concret que les propriétaires seraient en mesure de réaliser. Ce sont ainsi des surfaces de logement et d’activités collectives qui restent inutilement vides pendant des mois et des années alors qu’elles pourraient être utilisées comme lieu de vie, de partage et d’activités culturelles pour des jeunes pleimes de bonne volonté et de créativité.
Ces dernières années, notre district a connu à St-Légier et à Montreux deux expériences menées de manière extrêmement responsable et constructive par des groupes de jeunes de la région. Cela correspondait manifestement à un besoin. Très nombreuzes sont celleux qui ont eu la possibilité de visiter ces lieux et de partager les activités qui y avaient été mises sur pied. Iels ont été la plupart du temps favorablement impressionnëes par ces expériences parfaitement en lien avec la quête de nouveaux modes de coexistence qui caractérise notre époque.
Hélas, alors que dans les deux cas, les propriétaires étaient prêdes à entrer matière sur une occupation éphémère, faute de projet concret immédiatement réalisable, iels en ont été dissuadé à chaque fois par les autorités qui voyaient malheureusement ce type d’expériences d’un mauvais œil.
Nous pensons quant à nous qu’il appartient aux personnes élues de porter un regard attentif et constructif sur cette situation et qu’il faut au contraire s’impliquer de manière positive dans la négociation de contrats de confiance. Ceux-ci devrait évidemment donner toutes garanties aux propriétaires que les occupandes quitteraient les lieux dès qu’un projet serait au bénéfice des autorisations nécessaires, les occupandes s’engageant à respecter le voisinage en évitant le plus possible les nuisances à son égard.
décroissance alternatives (da.) n’est heureusement pas seul de cet avis. En effet, dans un cas analogue récent à Pully, même le municipal PLR en charge du dossier admettait dans 24 heures qu’il pensait justifié de favoriser la passation de contrats de confiance afin que des espaces ne restent pas vides, aussi longtemps qu’aucun projet n’était au bénéfice des autorisations nécessaires.
da. étudie par ailleurs la possibilité de proposer un règlement, adopté déjà à Bienne, Berne ou Lucerne, qui vise à ce que la ville mette en place une plateforme pour répertorier les locaux vides et ainsi permettre de mettre en contact des propriétaires et des personnes ayant besoin de locaux.
Nos candidades élües veilleront donc à ce que dans les communes de notre district de tels dialogues constructifs puissent s’ouvrir entre les autorités, les groupes de jeunes et les propriétaires afin d’aboutir à des solutions pragmatiques préservant harmonieusement les droits de chacume.