Ensemble à Gauche dénonce le projet climaticide des lobbies du gaz et du PLR, de l’UDC et du Centre vaud en faveur de l’extraction d’hydrocarbures sous le Léman. Ce projet illustre la prolongation de logiques insoutenables à long terme, pour sauver à court terme un modèle de société qui va dans le mur. EàG regrette l’absence de politiques à la hauteur des enjeux de la transition énergétique. La coalition Ensemble à Gauche continuera d’intervenir au Grand Conseil en faveur de mesures compatibles avec une société viable à long terme. La coalition appelle et organise des interventions coordonnées dans les conseils communaux vaudois pour s’opposer au projet.

Cette période de pénurie énergétique, ne doit pas être un prétexte pour fermer les yeux sur les causes des désastres écologiques et pour accélérer le cours de notre société vers le mur où elle se fracassera. Nous appelons à un plan de sobriété énergétique allant de pair avec un développement rapide des énergies renouvelables et une accélération conséquente de l’assainissement énergétique des bâtiments. C’est pourquoi Ensemble à Gauche a déposé une motion pour une législation en faveur de la sobriété énergétique lors de ce premier jour de la législature 2022-2027.

La stratégie énergétique vaudoise actuelle, qui se base sur la stratégie énergétique de la Suisse 2050, est principalement axée sur un approvisionnement en énergie renouvelable et une baisse de la consommation énergétique par des mesures d’efficacité. Or, les enjeux climatiques actuels, les risques de pénurie énergétique et l‘augmentation du coût de l’énergie nécessitent d’intégrer dans ces stratégies une dimension supplémentaire: celle de la sobriété.

Ainsi, dans le cadre de la révision en cours de la Loi vaudoise sur l’énergie, la présente motion demande au Conseil d’Etat d’élaborer une base législative pour la mise en œuvre de mesures de sobriété énergétique.

La conseillère d’État verte Béatrice Métraux a signé l’autorisation d’exploiter la carrière du Mormont pour cinq ans supplémentaires. Ensemble à gauche dénonce cette décision.

Lundi, le collectif 43m2 a investi les jardins de la Haute école de travail social (HETSL) pour y construire un hébergement d’urgence transitoire. Il fait suite à l’évacuation d’un premier hébergement installé à Beaulieu et constitue une réponse à l’inertie politique des autorités cantonales et municipales face à l’urgence de la situation. Ensemble à Gauche réitère son soutien inconditionnel au collectif 43m2 et à ses sympathisant·e·x·s. Nous vous encourageons toustes largement à prendre connaissance de ses revendications et à signer sa pétition.

Les associations actives dans les dispositifs d’accueil d’urgence ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le dispositif d’hébergement d’urgence est dépassé. Dans un contexte d’augmentation des inégalités exacerbé par la pandémie, les demandes augmentent encore et le système est saturé.

Afin d’améliorer la situation dans l’immédiat, des revendications ont été adressées par des collectifs au Conseil d’État : garder l’ensemble des structures ouvertes durant toute l‘année et ainsi mettre fin à la politique du thermomètre, augmenter le nombre de places d’accueil afin de répondre aux besoins, et mettre fin à la pénalisation du camping sauvage, dernier rempart aux aux personnes refusées dans les structures.

APRÈS DISCUSSION AVEC LE COLLECTIF 43M2, LA MUNICIPALITÉ NE RÉPOND À AUCUNE DES REVENDICATIONS, NI À L’URGENCE DE SANS-ABRIS, NI AUX BESOINS DES ACTEUR-ICE-X-S DE TERRAIN.

Ensemble à Gauche souhaite qu’une mobilisation large et unitaire puisse se construire à partir du combat mené par 43m2, dans la rue et dans les institutions politiques pour assurer des conditions d’accueil et de prise en charge digne et humaine aux sans-abris, quel que soit leur statut. Les sociétés se jugent à leur manière de traiter les plus vulnérables et les plus marginalisé-e-x-s. Une autre politique est possible, mais la Ville et le Canton ne bougeront pas sans mobilisations.

La Loi sur le cinéma (LCin) propose de taxer à 4% les bénéfices engrangés en Suisse par les plateformes de Streaming (Netflix, Amazon, Disney, etc.) sous forme d’achat de droits et de coproductions avec des maisons de production suisse. Cela signifie qu’à l’avenir des séries et films Netflix suisses pourront exister. L’Italie et la France ont déjà mis en place de telles taxes et elles sont cinq fois supérieures à la proposition suisse (autour de 20%).
Qui dit nouveaux investissements, dit nouvelles productions, laissant la possibilité à de nouveaux formats et de nouvelleaux artistes, jusqu’ici non soutenuxes de se faire une place dans le paysage cinématographique suisse.

Cette modification de la loi sera une belle évolution pour une activité qui a toute sa place dans notre pays et dans l’économie locale.

L’UE a décidé de développer Frontex et de mettre plus d’argent et de personnel à sa disposition. Le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de soutenir ce développement. Cette décision a fait l’objet d’une demande de référendum qui nous amène à voter sur ce sujet le 15 mai.

Décroissances alternatives recommande de voter NON le 15 mai.

Depuis quelques années, nous constatons la prolifération d’écrans publicitaires dans nos espaces publics, notamment dans les stations de métro, dans les vitrines, ou encore, dans la rue. Cette motion emboîte le pas au projet de loi déposé à l’Assemblée nationale française en 2019 estimant qu’il est aujourd’hui nécessaire de remettre en question leur présence croissante.

Lors de l’exposition sur l’histoire de l’immigration italienne qui s’est tenue au Musée historique de Lausanne jusqu’en début d’année, les visiteurs et visiteuses ont pu se confronter à une copie du doctorat honoris causas ès sciences sociales et politiques décerné à Benito Mussolini par l’Université de Lausanne en 1937.

A l’approche du centenaire de l’arrivée de Mussolini au pouvoir en Italie, Ensemble à Gauche estime qu’il est temps de discuter de la révocation du doctorat honoris causas ès sciences sociales et politiques décerné à Benito Mussolini par l’Université de Lausanne en 1937.