Dans un contexte de budget déficitaire, notamment consécutif à des baisses des taux d’imposition sur le revenu et sur la fortune, la question de la sous-estimation fiscale des immeubles du Canton liée à l’absence de révision générale depuis 1992 est éminemment importante puisqu’elle impacte directement le montant des recettes fiscales pour le Canton et les communes.
Nous considérons que le Conseil d’Etat a la responsabilité de chercher de nouvelles recettes fiscales et en premier lieu de fournir des chiffres pour nous permettre de comprendre si, malgré les révisions partielles ayant eu lieu depuis la dernière révision générale de 1992, un écart reste notable entre l’estimation actuelle des immeubles dans le Canton et l’estimation qui découlerait d’une révision générale.