Nous exprimons notre pleine solidarité avec les revendications des salariées et salariés pour garder un emploi leur permettant de vivre dans la région où iels sont installés, où iels ont leurs amis, leur famille et leurs relations sociales.

Nestlé n’exploite pas que le personnel, mais aussi les ressources naturelles. Et on sait les dégâts que cela peut faire. Ici même à Vevey, une manifestation a eu lieu le 14 octobre 2023 « pour l’eau et contre ceux qui la privatisent ».

Le 4 septembre 2025, le groupe Décroissance alternatives a déposé une interpellation urgente au conseil communal au sujet de l’invitation du club Maccabi Tel Aviv à la Zana Cup qui s’est déroulé dans les salles communales veveysannes. 

La Riviera ne dispose pas de centre d’hébergement pour les victimes de violences domestiques et le Canton s’illustre par un manque de places disponibles pour répondre à la demande. Deuxièmement, plusieurs féminicides à Vevey et dans le Canton ces dernières années montrent l’urgence d’agir pour offrir une protection et un soutien aux personnes victimes de violences domestiques.

Tout en reconnaissant l’initiative et l’engagement du Service de cohésion sociale dans son champ de compétences relatif à la lutte contre les violences domestiques, nous relevons que la recherche et l’attribution de locaux destinés à l’accueil des victimes de violences domestiques relèvent de plusieurs services de la Ville. Ce postulat demande donc que dans le cadre de sa politique foncière proactive et
ambitieuse, la Municipalité mette la priorité sur l’attribution de locaux à un lieu d’accueil de victimes de violences domestiques.

Cela semblait évident: jouer sur l’insécurité, promettre une solution miracle, marginaliser décroissance alternatives (da). dans un vote populaire. Et pourtant, les Veveysannes et Veveysans ont au contraire suivi da. et le comité NON aux caméras, et ont refusé la vidéosurveillance autour de la Gare, par 1100 voix de majorité. Nous soulignons que ce mauvais projet nettement rejeté était soutenu par la large majorité des partis et de la Municipalité. Cette victoire confirme la légitimité de notre campagne et justifie pleinement la rupture de collégialité de notre syndic.

L’offre proposée par Caritas pour la Riviera, soit 22 places d’hébergement d’urgence, outre les problèmes urgents de disponibilité de locaux afin de garantir la continuité de l’accueil, se révèle insuffisante face aux enjeux sociaux concernant les personnes sans-abris5 . Chaque année, des personnes sans solutions de logements durables sont contraintes soit de dormir dehors soit de rejoindre une autre commune vaudoise dans l’espoir d’y obtenir un lit pour la nuit. A Vevey et dans les communes voisines, l’Association Régionale d’Action Sociale Riviera (ARAS) a notamment pour but d’appliquer la Loi sur l’action sociale vaudoise (LASV) du 2 décembre 2003, dont l’article 4a prévoit un droit à une aide d’urgence, en particulier en ce qui concerne le logement. Or, le dernier rapport d’activité de l’ARAS (de 2023) ne faisant aucune mention de l’hébergement d’urgence. 

Le Conseil Communal souhaite que la Municipalité adopte une démarche proactive vis-à-vis de la problématique du sans-abrisme, avec l’objectif de renforcer la coordination intercommunale et de faciliter sa mise en œuvre.

En collaboration avec Tom Wahli (les Verts) et Jérôme Christen (Vevey Libre), nous avons envoyé la présente interpellation au bureau du conseil communal, aux chef·fes de groupe, à la municipalité. Le bureau, ou le président, n’ont pas voulu la mettre à l’ordre du jour du conseil communal du 19 juin. Nous l’avons donc abordée sous forme abrégée au point divers de cet ordre du jour (qui permet de poser des questions à la Municipalité). Le président du conseil communal a interdit cette prise de parole, entravant ainsi le droit des membres du conseil de poser des questions. Nous la publions ici. Notre préoccupation est celle de la collision entre deux projets, celui de la vidéosurveillance et celui de la réfection de la place de la Gare dans le cadre d’AggloRivelac.

Le comité favorable à ce préavis, constitué des partis de centre-droit et du parti socialiste, ainsi que la majorité de la Municipalité tentent de faire croire à la population que l’objet du vote concerne également les mesures sociales. Il s’agit d’un réarrangement des faits, puisque ces dernières devront, quel que soit le résultat du vote, faire l’objet d’une décision du Conseil communal en décembre de cette année lors de la validation du budget 2026. Comme tous les groupes se déclarent favorables à ces mesures, il ne fait aucun doute qu’elles seront soutenues le moment venu. Le seul objet de ce référendum est bien l’installation ou non d’un des plus grand système de vidéosurveillance de l’espace public en Suisse !

Chères Veveysannes, chers Veveysans, le 29 juin prochain, vous vous prononcerez sur le référendum communal sur le projet de la Municipalité d’installer quarante-quatre caméras de vidéosurveillance sur une surface de 75’000 m2 autour de la gare de Vevey. Notre mouvement politique vous exprime les raisons qui l’incitent à s’opposer à cette mesure.

Ci-dessous le communiqué de presse de notre syndic, Yvan Luccarini, en réaction à la position municipale sur le projet de vidéosurveillance à Vevey.