4k boudin !
Cela semblait évident: jouer sur l’insécurité, promettre une solution miracle, marginaliser décroissance alternatives (da). dans un vote populaire. Et pourtant, les Veveysannes et Veveysans ont au contraire suivi da. et le comité NON aux caméras, et ont refusé la vidéosurveillance autour de la Gare, par 1100 voix de majorité. Nous soulignons que ce mauvais projet nettement rejeté était soutenu par la large majorité des partis et de la Municipalité. Cette victoire confirme la légitimité de notre campagne et justifie pleinement la rupture de collégialité de notre syndic.
Cet heureux résultat est d’autant plus significatif que, depuis trois mois, les partisans du «oui» et la Municipalité n’ont cessé de faire croire que le vote portait sur l’ensemble des mesures envisagées par la commune pour lutter contre la vente de stupéfiants dans la rue, alors que le seul désaccord portait sur l’intrusive et coûteuse inutilité de la vidéosurveillance dans ce but. Il est ainsi certain que de nombreuses personnes opposées aux seules caméras ont cru devoir accepter le projet pour sauver les mesures sociales qui les convainquaient. De plus, le sentiment d’insécurité a été exagéré durant la campagne, alors que la participation non exceptionnelle témoigne qu’il n’est pas si généralisé que cela.Mais grâce au travail d’information du comité «NON aux caméras» et de da, le piège n’a pas fonctionné.
Ce refus de ne doit toutefois pas devenir synonyme d’inactivité contre le deal de rue. Les autres mesures (qualifiées de «complémentaires» durant la période référendaire) doivent être activées sans délai. Le budget pour le travail social de proximité est déjà disponible pour 2025, et les leçons de la phase test des médiateurs urbains veveysans (MUV) ont été tirées. Il en est de même en ce qui concerne la formation du personnel communal au contact du public. Nous enjoignons donc la Municipalité à immédiatement relancer ces projets, et à les compléter par des mesures en matière d’urbanisme.