BILAN INTERMÉDIAIRE DE LÉGISLATURE

Après le succès de trois référendums menés à Vevey, la percée réalisée au conseil communal en 2016 et l’élection d’Yvan Luccarini à la Municipalité lors de l’élection complémentaire de 2020, le mouvement décroissance alternatives (da.) est devenu le principal groupe politique du conseil communal de Vevey lors des élections 2022, tout en doublant sa représentation à la Municipalité, avec Gabriela Kämpf.

À la faveur de ces événements, notre mouvement, qui évoluait jusque-là dans le militantisme et les délibérations du Conseil communal,  a accédé aux responsabilités institutionnelles et à la gestion d’une partie importante de la commune, avec en prime la syndicature, poste stratégique offrant un regard sur les différents services de la ville.

Toutefois, ce ne sont que deux sièges sur les sept de la Municipalité, et la majorité du Conseil communal n’est toujours pas à gauche. De plus, cette forte progression locale ne s’est pas accompagnée d’une évolution du rapport de force aux niveaux cantonal et fédéral. Ainsi, le cadre politique et légal dans lequel nous devons agir n’est pas favorable à nos idées. Nous expérimentons ainsi une tension permanente entre ce qu’il est possible de faire, et ce que nous voudrions faire, ou plus exactement ce que nous savons qu’il serait indispensable de faire. Enfin, une question se pose: arriverons-nous à éviter que le «réalisme» du quotidien ne phagocyte notre programme, notre but, notre vision de la décroissance et d’une société plus juste ? Tout cela rend notre activité compliquée, mais passionnante.

Bientôt à mi-mandat, nous souhaitons faire un bilan de la prise en compte de nos thèmes prioritaires à l’échelle de la commune. Dans la pratique, les réalisations positives que nous saluons ci-après sont le résultat de propositions de la Municipalité, acceptées – quand c’est de sa compétence – par le Conseil communal. Il est certain que notre présence au Conseil communal, à la municipalité et à la syndicature n’y est pas pour rien. Mais nous savons bien que ces avancées  résultent forcément d’un consensus avec d’autres mouvements politiques et n’avons aucune intention de nous les approprier toutes. Cela mérite d’être écrit ici, et d’être gardé en mémoire tout du long de ce bilan.

Urgence climatique – De la parole aux actes

Plan climat

En 2022, la Ville de Vevey publie son plan climat, document d’une importance capitale pour orienter les politiques communales vers l’atteinte des objectifs de durabilité. Le document marque de manière concrète l’engagement de l’exécutif dans la lutte contre les changements climatiques. Qualifié de “rare”, “courageux”, “excellent en comparaison romande” et “allant au-delà de ce que la majorité des plans climat intègrent”, le document a bénéficié de très bonnes appréciations du centre de compétence en durabilité de l’UNIL (source: présentation).

Autres points forts : le plan climat fixe ses objectifs à partir des rapports du GIEC et d’un bilan carbone territorial. Il traduit donc localement et concrètement les recommandations des scientifiques. faCe document a pour objectif d’accompagner concrètement des projets des différents services et de faire de la durabilité une préoccupation transversale de tous les secteurs de l’administration. Par ailleurs, le plan climat identifie les différents obstacles et barrières à la réalisation de ses objectifs, notamment les politiques menées à des niveaux supérieurs ou le système économique actuel. Le document est évolutif, dans le sens où il peut en tout temps être amélioré et adapté.

Le plan climat est disponible ici: https://www.vevey.ch/vivre-vevey/durabilite-et-energie/plan-climat.

30 km/h de nuit

La Municipalité a décidé de limiter la vitesse de circulation à 30 km/h de 22h à 6h sur l’ensemble du territoire communal. Cette mesure contribue à la diminution des pollutions sonore et atmosphérique de la ville et permet de se conformer aux obligations fédérales en la matière. À l’avenir, da. souhaite généraliser le 30km/h de jour dans la commune, une mesure qui permettrait, selon une récente étude de l’ATE, de fluidifier le trafic. Malheureusement, la législation vaudoise complique cette application. Une pétition, menée par l’ATE, a d’ailleurs été déposée au Grand conseil en août 2022 pour faciliter cette généralisation.

Régulation du stationnement

Réduire l’utilisation de la voiture est nécessaire pour honorer les accords de Paris et partager de manière harmonieuse l’espace urbain entre automobiles, transports publics, cyclistes et piétons, tout en libérant de l’espace pour végétaliser la ville et lutter contre les îlots de chaleur. Le sud de la ville est régulièrement engorgé par le trafic, notamment parce que les automobilistes veulent s’y garer, alors que les parkings souterrains sont largement sous-utilisés. En 2022, la Municipalité a décidé de rendre payant le parking dans cette zone, y compris les week-ends et jours fériés. Cette mesure permet de renforcer l’utilisation des parkings souterrains, libérer des places pour les habitants au sud de la ville dans les zones macarons, promouvoir l’utilisation des transports publics et de la mobilité douce pour les activités de loisirs et, finalement, libérer des espaces publics destinés au bien-être.

Gratuité des livraisons à vélo

En 2020, un postulat déposé au Conseil communal recommandait la livraison à vélo gratuite des courses pour les personnes à l’AI et à l’AVS. Dans sa réponse, la municipalité est allée plus loin en proposant d’étendre la gratuité à une livraison hebdomadaire par personne, pour toute la population veveysanne, depuis les commerces partenaires. Acceptée par le Conseil communal, cette mesure issue du plan climat encourage le transfert modal par des mesures positives et s’inscrit en complémentarité des modifications des pratiques de stationnement en ville. lien vers le service

Chaleur humaine oui, chaleur fossile non

La mise en œuvre du plan climat passe aussi par des mesures ambitieuses et diversifiées de transition énergétique.

Le chantier de turbinage des eaux de la Veveyse a été lancé en début de législature et permettra dès 2023 de répondre à l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de huit cents ménages. L’obtention du label Gold de cité de l’énergie et des projets comme Vevey Renove ou éco-logement sont d’autres mesures de mise en œuvre de la transition énergétique.

En mars 2023, le Conseil communal a accordé à la Municipalité un crédit pour la construction de centrales photovoltaïques sur les bâtiments communaux afin de tripler le niveau actuel de production d’énergie solaire.

Le chauffage de chaque bâtiment est une des principales causes de production de gaz à effet de serre. Dès lors, le recours à des réseaux de chauffage à distance s’impose pour garantir le confort des habitations en réduisant efficacement le niveau de pollution. Un premier chauffage à distance installé aux Toveires et fonctionnant au bois est en fonction depuis six ans. Il couvre le nord-ouest et une partie du centre de la Ville, où les bâtiments communaux et un nombre croissant de bâtiments privés y sont raccordés. D’importants travaux de rénovation ont été votés par le conseil et permettront d’économiser de l’énergie. Des études sont en cours pour en installer un deuxième, qui fonctionnera par échange de température de l’eau du lac et desservira le sud de la ville.

Enjeu incontournable de la transition énergétique, une telle politique de production rationnelle de chauffage ne peut être satisfaisante qu’en étant associée à un important programme de rénovation de l’isolation thermique des bâtiments, privés et publics, et constitue l’une des mesures du plan climat.

Cette stratégie s’applique évidemment aux bâtiments communaux, qu’ils soient locatifs, administratifs ou scolaires. C’est un des points importants du programme de législature de la municipalité et du Plan des investissements, et le groupe da. soutient activement sa mise en œuvre.

Urgence sociale – toustes pour toustes

Lutter contre le non-recours aux prestations sociales

Parce que le droit de vivre et le droit à la dignité ne se négocient pas, décroissance alternatives a déposé à Montreux et à Vevey un postulat incitant les communes à agir pour diminuer la part de personnes qui ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit (actuellement entre 20% et 50% selon les études). Par le biais de ce postulat, da. invite les Municipalités de Vevey et Montreux à développer une stratégie de lutte globale contre la précarité et la précarisation grandissantes des individus et des familles. La réalisation de ce postulat passera par une collaboration avec l’Association régionale d’action sociale (ARAS), dispensatrice de l’essentiel des prestations sociales.

Vivre au chaud est un droit

Le parc locatif de la Ville a manqué d’entretien pendant de nombreuses législatures. Cette situation, couplée à l’inflation et aux fluctuations des prix de l’énergie, a augmenté le risque de précarité. Cet hiver, les locataires de certains bâtiments de la ville n’arrivaient pas à se chauffer correctement, et subissaient d’autant plus fortement la hausse de prix des combustibles. La rénovation de ces bâtiments est prévue, mais elle prendra plusieurs années. Cependant, dans l’immédiat la commune doit assumer sa responsabilité envers ses locataires. Le groupe décroissance alternatives a donc demandé par voie de motion (Lien vers la motion) que la Municipalité réponde à cette urgence sociale et lutte contre la précarité énergétique. Cette dernière a répondu par une première mesure de compensation des frais de chauffage.

Pas d’inflation sans indexation

L’inflation liée à la crise énergétique et à la guerre en Ukraine a posé, notamment aux communes, la question de l’indexation des salaires. À Vevey une discussion a d’abord eu lieu au conseil communal lors des séances consacrées au budget 2023. Le groupe da. a défendu vigoureusement une indexation des salaires au taux d’inflation officiel de 3%, refusant que la Ville fasse une quelconque économie au détriment de son personnel en réduisant l’indexation et donc les salaires réels. À une très courte majorité, l’indexation a été fixée à 2%. En janvier 2023, la municipalité a fait usage de ses compétences légales et réglementaires pour décider d’une indexation à 3%, une décision courageuse qui a été saluée par notre groupe. https://www.decroissance-alternatives.ch/2023/01/27/une-solution-lindexation/

Inscription gratuite à la bibliothèque

La bibliothèque municipale est un service public proposé par la Ville de Vevey, ouvert à tout le monde. Livres, musiques, films,  salle de lecture, grainothèque y sont disponibles,  accompagnés d’un programme de médiation culturelle, afin de démocratiser l’accès au savoir et à la culture. Dans ce sens, la Municipalité a revu les conditions d’accès à la bibliothèque municipale et le Conseil communal a adopté le préavis instaurant la gratuité de l’inscription.

Politique foncière

Dans notre programme, nous avons proposé que la commune mène une politique foncière active permettant de soustraire le plus de logements possible à la spéculation immobilière, en étendant son patrimoine immobilier par l’acquisition de terrains et de bâtiments. Ces biens sortis du marché «libre» peuvent être gérés avec des considérations sociales à long terme. Avec le droit de préemption, inscrit dans la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL), la Ville peut se substituer à un acheteur immobilier dans le cadre de la vente d’un immeuble et y garantir des logements à loyers abordables.

Dans cet esprit, la Municipalité a fait valoir son droit de préemption à trois reprises depuis le début de la législature: à la rue de Fribourg (l’Avenir), à l’avenue Nestlé 35 et sur une parcelle du quartier de la Valsainte. Ainsi retirés du marché spéculatif, ces biens sont intégrés au patrimoine financier de la Commune, apportant des ressources complémentaires au budget par l’encaissement de loyers ou de droits de superficie, tout en offrant des logements abordables.

Révision de la valeur fiscale des propriétés immobilières

Une autre source de revenus d’une commune est l’impôt sur les propriétés immobilières. Les biens sis sur la commune de Vevey sont largement sous-estimés financièrement, et cela représente des manques à gagner importants pour la Ville. Ainsi, la municipalité a déposé un préavis, rejeté par la droite mais adopté par la majorité du Conseil communal, pour demander au Canton une révision de la valeur fiscale des propriétés immobilières. Lien vers le préavis.

Vevey, ville conviviale et végétale

Un appel à projets a été lancé pour faire vivre durant l’été la Cour de l’Avenir, dans le quartier Plan-Dessus, à la suite du rachat par la Ville des locaux de l’ancien restaurant. Le projet retenu a permis la naissance en 2022 d’une buvette estivale, d’une scène musicale, d’événements et d’ateliers. À cette occasion, une partie de la rue des Tilleuls a été fermée temporairement à la circulation pour devenir une aire de jeux, exemple de projets que nous défendons pour remplacer la prédominance de la circulation motoriséeen ville par des espaces conviviaux et végétaux, que nous voulons encore développer.

La création d’un nouveau canapé forestier pour les écoles, la culture de plantes rares et anciennes par les jardiniers de la ville avec distribution gratuite à la population ou encore l’engagement d’architectes paysagistes pour intégrer pleinement la notion de nature en ville dans les projets d’aménagements, en sont des exemples supplémentaires.

Place du marché – cœur de la convivialité

La place du Marché est un magnifique espace au cœur de la ville, se projetant sur les eaux du Léman. Malheureusement, la place est longtemps restée dédiée à la voiture exclusivement. Après le refus populaire d’un parking souterrain – qui aurait pérennisé la présence de la voiture au centre même de la ville – la Municipalité actuelle a poursuivi les démarches pour mener à bien le projet de réaménagement intitulé “d’Amour et d’eau fraîche”, visant entre autres la réfection de la surface, la plantation de nombreux arbres, l’agrandissement de terrasses et de zones de détente et une réduction significative du nombre de places de parc.

Les différentes étapes et mesures administratives prenant du temps, la Municipalité a d’ores et déjà libéré tout un espace au nord et à l’est de la place pour les piétons et a créé un jardin de circulation, délimité par des bacs

ainsi qu’une dizaine d’arbres en pots qui rappellent que le projet final fera la part belle à la biodiversité. Ces espaces sont très prisés par la population.

Le projet “d’Amour et d’eau fraîche” a généré un certain nombre d’oppositions. Une partie d’entre elles ont été retirées après un dialogue constructif avec la Municipalité. Les dernières ont été levées par un préavis de la Municipalité, accepté par une large majorité du Conseil communal. Des recours juridiques restent pourtant possibles. Nous espérons que le projet se termine avant la fin de la législature.

Un projet féministe

Une plateforme de signalement du harcèlement de rue a été mise en ligne  par la ville en 2021. harcèl.Vevey est une première étape pour permettre aux victimes et témoins d’agir, mais aussi pour documenter et mettre en lumière le phénomène de harcèlement de rue. En 2022, Vevey a également inauguré son premier “Novembre des femmes”, un programme d’activités visant à sensibiliser la population à plusieurs thématiques entourant la vie des femmes. Expositions, cercle de parole, atelier d’écriture, projections, rencontre autour du harcèlement de rue ou encore stages d’autodéfense: les activités organisées en collaboration avec des entités locales ont permis d’ouvrir des espaces de rencontres, d’échanges et de sensibilisation en donnant une place prépondérante aux femmes.

Un postulat pour lutter contre la précarité menstruelle a été déposé par le groupe décroissance alternatives au Conseil communal. Des distributeurs ont déjà été installés dans les écoles secondaires, avec du matériel d’information et de sensibilisation pour les parents et les élèves. Les maisons de quartier, la bibliothèque municipale et les espaces d’accueil dans le secteur de la précarité offrent aussi cette prestation gratuite, qui est de plus en plus proposée au sein des établissements publics. Le postulat proposait également de subventionner l’achat de matériel hygiénique réutilisable dans les commerces veveysans.

Des toilettes publiques dégenrées se développent en ville ou sont en projet, notamment à l’Hôtel de ville, la place Robin et le Poids-du-Foin. Le groupe veillera à l’installation de tables à langer et distributeurs de protections hygiéniques.

Participation citoyenne

Dans l’ensemble de ses démarches, la commune attache une grande importance à la participation non seulement de la population, mais aussi des services communaux chargés de les mettre en œuvre. Le plan climat en est un bon exemple: il a été construit sur une méthode de participation par la base, notamment à travers un forum en ligne, des stands, des ateliers et même des panneaux blancs. Il en a été fait de même avec les services de la Ville pour réduire l’impact climatique de l’administration communale. Cette méthode permet de prendre en compte dès le début les personnes qui seront actrices du changement ou encore les aspects sociaux d’un projet.

Par exemple, afin de prendre des mesures de réduction du stationnement dans les rues, mieux occuper les parkings souterrains et libérer des espaces publics, une étude sociologique du stationnement à été menée avec les habitantes et habitants du quartier de Plan-Dessus. À la suite de ce processus, une soirée d’information publique a été organisée par la Municipalité pour présenter les projets qui en ont découlé et offrir un espace d’échange.

Politique institutionnelle: faire bouger les lignes au sein d’un système

Il nous semble important de souligner le contexte de nos engagements institutionnels.

À Vevey, la population a élu deux de nos membres à l’exécutif. Et vingt-trois au conseil communal. Mais la gauche, en comptant da, le parti socialiste et les Vert·es, n’occupe que quarante-huit des cent sièges. Nous ne pouvons y faire adopter une proposition qu’en construisant une majorité, au sein de la gauche d’abord, mais aussi obligatoirement au-delà. Les résultats auxquels nous arrivons sont donc souvent des compromis par rapport aux mesures nécessaires.

Cet état de fait est encore plus marqué à Montreux où da dispose de sept sièges, et au Grand Conseil où nos deux élues s’inscrivent dans une coalition de gauche radicale de sept membres.

Concernant les finances, les communes ne décident réellement que d’une faible partie de leur budget: la péréquation intercommunale et la facture sociale sont pilotées par le Canton. Les structures intercommunales (Service des eaux SIGE, police intercommunale ASR, Transports en commun VMCV, Fonds intercommunal de soutien à la culture, Association régionale d’action sociale, etc), les subventions et engagements à moyen ou long terme (personnel, musées) sont des dépenses imposées, ou en tout cas impossibles à modifier à court terme. Tout cela représente quelque 80% du budget. Face à la droite et au centre qui voudraient qu’une ville soit gérée comme une PME ou un ménage, sans prendre en compte les investissements pour l’avenir, nous sommes en permanence sur le fil du rasoir, entre nécessaire et possible. Il faudrait donc changer les clés de répartition et la politique fiscale. Mais cela dépend du Grand Conseil, où nous sommes largement minoritaires.

Dans un monde où les inégalités se creusent de plus en plus et où les entreprises les plus riches – dont beaucoup ont leur siège en Suisse – battent chaque année des records de bénéfices, la portée de notre travail institutionnel reste modeste. Mais elle est utile : nos victoires, toutes humbles qu’elles soient face aux périls que représentent les crises climatique et sociale, ont des répercussions concrètes à l’échelle locale.

Et nous encourageons nos sympathisandes à ne pas limiter leur soutien à notre seul mouvement politique, mais à s’engager dans les mouvements sociaux. La conséquence des choix et des investissements de la place financière est à l’origine des plus considérables pollutions (participations dans les industries minières, pétrolières, chimiques, agro-alimentaire, automobiles, etc.) et des plus fortes inégalités sociales, tant au niveau mondial qu’en Suisse. Mettre en cause cette place financière et son (dys)fonctionnement, dans la rue et parmi la population, est de la plus grande importance.  Et le mouvement de la fonction publique vaudoise en ce début 2023, comme celui de la construction en 2022, ont montré la nécessité des mouvements de grève et de manifestations.

Conclusion

Si l’on se réfère au programme que nous avons diffusé pour les élections de 2021 – et aux mesures qui seraient nécessaires pour faire face à l’urgence écologique et sociale – nous ne pouvons que constater tout le chemin qui reste à accomplir. Mais l’aspect positif de ce bilan est que de nombreux points de notre programme ont avancé, et que nous avons contribué à ce que certains se concrétisent.

Programme2021_Mesures