Urgence climatique: y’a le feu au lac

L’urgence climatique fait l’unanimité scientifique et suscite de nombreuses mobilisations. Le changement climatique s’immisce dans notre quotidien, nous confrontant aux conséquences qui nous avaient été annoncées et ne feront que se multiplier. Pourtant, les autorités ne font toujours pas porter la responsabilité et la charge de cette situation aux véritables responsables.

La majorité parlementaire et le Conseil d’État vaudois ne souhaitent pas mettre en place des plans d’actions climatiques à la hauteur de la situation. Ils critiquent toute proposition ambitieuse – telle qu’atteindre zéro émission carbone à l’horizon 2O3O – comme irréaliste ou utopique. Mais l’utopie, de nos jours, c’est justement de croire qu’on peut se permettre de continuer comme avant. Il est temps de décider collectivement ce que nous voulons produire, comment et pourquoi et de définir notre bien commun avant les intérêts particuliers. Nous voulons diminuer nos émissions carbone par la relocalisation de la production, de la consommation et par la sobriété. Pour cela, le canton doit agir : changement de législation, attribution de moyens financiers, quitte à s’opposer à de puissants intérêts privés.