Sous le béton, le vivant

Le plan directeur cantonal prévoit un canton de 940’000 habitandes à l’échéance 2030. La politique économique et fiscale poursuit cet objectif et cherche en permanence à accroître le nombre d’entreprises et d’emplois. Cette politique est contradictoire avec la prise en compte de l’urgence climatique. Nous voulons que ce dogme de la croissance soit remis en cause, que l’organisation et l’utilisation du territoire soit débattue et décidée démocratiquement par l’ensemble des personnes qui l’habitent. Nous voulons également que le droit au logement soit reconnu.

La manière dont nous aménageons et construisons notre territoire a un impact écologique important :

  • L’installation débridée d’entreprises, d’entrepôts, de centres d’achats ou de sièges de multinationales entraîne inévitablement bétonnage, perte de terres agricoles, trafic supplémentaire, mise en place d’infrastructures, consommation d’énergie.
  • Les entreprises utilisatrices ou productrices de marchandises lourdes ou volumineuses devraient être reliées au rail, bien moins polluant que les camions.
  • Un travail, des loisirs et des magasins proches du domicile favorisent une mobilité moindre.
  • Quand des locaux sont laissés à l’abandon depuis des années dans un but spéculatif, c’est un gaspillage. Ils doivent être mis à disposition de la collectivité et des personnes dans le besoin.
  • La publicité commerciale dans l’espace public pousse à la surconsommation et empiète sur notre imaginaire collectif : notre regard n’est pas à vendre.

Nous nous engageons à développer une politique d’aménagement du territoire compatible avec l’objectif de zéro émission en 2030, favorisant le vivre-ensemble et le partage de l’espace public, et à défendre le droit au logement.