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Travailler à la commune

La ville de Vevey comme employeur

La ville de Vevey offre un grand nombre de prestations, par exemple les structures d’accueil pour enfants, l’animation culturelle et sociale pour les jeunes, le soutien octroyé aux sports ainsi qu’à la culture et l’entretien quotidien du domaine public (rues, places, quais, parcs, cimetière).

Pour garantir la disponibilité et la qualité de ces prestations, elle a besoin de personnel qualifié et compétent et a tout intérêt à faire en sorte que les collaborateurs éprouvent une certaine satisfaction à propos de leur travail. Or, récemment, pour améliorer les comptes de la commune, la Municipalité a soumis le personnel à une pression accrue, puisqu’il doit faire autant, voire plus, en étant moins nombreux. Cette politique n’est pas sans conséquence. Par exemple, l’élaboration des mesures accompagnant la construction du futur nouveau collège a pris un retard dommageable et une partie des problèmes liés aux déchets vient du fait que le service de voirie avait renoncé à engager du personnel pourtant autorisé par le budget. Cette pression excessive a eu pour conséquence le départ de plusieurs employés de valeur, pour ne rien dire de ceux qui ont failli partir. Il faut donc relâcher la pression, et aussi reconnaître les efforts faits par le personnel, par exemple sous la forme d’une gestion du personnel plus ouverte et participative.

Pour garantir un certain niveau de satisfaction, il ne suffit pas de prendre des mesures visant à préserver les acquis : il convient d’aller plus loin que le minimum, et la commune doit se montrer exemplaire dans sa politique du personnel, notamment en termes de politique d’égalité entre les genres. Or nous constatons avec regret qu’il y a encore un vaste potentiel d’amélioration : le personnel communal est composé à 64 % de femmes ; mais sur 8 employé·e·s ayant formellement le titre de « chef·fe de service », il n’y a que 2 femmes ; plus largement, sur 23 responsables (chef·fe·s de service, adjoint·e·s, délégué·e·s), il n’y a que 7 femmes.

Le cas du congé paternité peut être mentionné : les collaborateurs sont plutôt « chanceux » puisqu’ils ont droit, depuis 2012, à deux semaines, en sus du jour de congé à la naissance de l’enfant. L’on est toutefois encore loin du congé parental européen ou des systèmes sociaux comme ceux du Danemark ou de la Suède… D’autres mesures visant à faciliter la conciliation entre vies professionnelle et familiale pourraient encore être envisagées : encouragement du travail à temps partiel, dans de bonnes conditions, et, à plus long terme, réduction du temps de travail hebdomadaire.

Les impôts

Des impôts nécessaires

Les nombreuses prestations offertes par la ville doivent être mises à disposition à prix réduits, voire gratuitement, de façon à ce que toute la population puisse y avoir accès, quels que soient ses moyens. Or la commune, en tant qu’État démocratique, doit se financer par des impôts qui demandent à chacun·e un effort proportionnel à ses moyens, de sorte que les riches paient pour les pauvres. Il faut cependant relativiser la « justice » de l’impôt sur le revenu, puisque, si le taux est bien progressif jusqu’à 100 000 fr., il régresse ensuite, de sorte qu’à 200 000 fr. de revenu imposable, le taux qui s’applique est le même qu’à 45 000 fr. et à 1 million, qu’à 25 000 fr. Elle ne doit pas se financer par des taxes indépendantes du revenu. En ce sens, la redistribution de la taxe personnelle sur les déchets n’est que justice, et elle doit être poursuivie.

La droite peste souvent contre les « mauvais contribuables » qui ne paient pas d’impôt. En fait, tout le monde en paie. Il est vrai que les personnes à bas revenus ne paient aucun impôt direct. Mais chacun·e paie des impôts indirects, essentiellement la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui frappe tous les achats y compris de première nécessité et rapporte un tiers des recettes de la Confédération. Les pauvres paient donc tou·te·s des impôts, et souvent, au bout du compte, proportionnellement à leur revenu, plus que les riches.

Rappelons aussi que la logique à laquelle sont soumises les collectivités publiques n’est pas et ne doit pas être celle d’un privé ou d’une entreprise : ses tâches ne sont pas d’abord définies par les ressources disponibles, mais avant tout par des besoins de la population à satisfaire, des tâches à remplir, des lois et des règlements à respecter. Et c’est justement dans les périodes de conjoncture difficile que cette différence de logique s’accentue.

NON à RIE3 !

NON à RIE3 !

La droite, aux niveaux fédéral et cantonal, n’a cessé de diminuer les impôts, notamment ceux qui touchent les entreprises et les très hauts revenus, faisant ainsi baisser les recettes des collectivités publiques. De plus, le canton a pris l’habitude d’améliorer sa situation financière aux dépens des communes. C’est ainsi que la commune de Vevey a connu des difficultés pour équilibrer ses comptes et a dû se serrer la ceinture.

Et ce n’est pas fini : sous prétexte d’harmonisation avec l’Union européenne, la 3e révision de l’imposition des entreprises (RIE3) est en cours. Cette « réforme », dont l’application dans le canton de Vaud a déjà été décidée, ferait passer le taux ordinaire de l’impôt sur le bénéfice des entreprises de 23 % en 2012 à 13,8 % en 2019 et priverait ainsi le canton et les communes de quelque 500 millions de recettes.

Avec des groupes comme Nestlé ou Holdigaz sur notre territoire, ces cadeaux fiscaux risquent de faire encore plus porter la charge sur les contribuables veveysans — alors même qu’ils ont payé, en 2014, 35,6 millions d’impôts contre seulement 8,9 millions pour les entreprises — et de provoquer un nouveau tour de vis : baisse des prestations, hausse des taxes et, au final, des impôts. Grâce au référendum cantonal auquel nous avons participé, vous pourrez refuser cette « réforme » en votant NON le 20 mars.

Démocratie & transparence

Démocratie ? Encore quelques efforts !

« La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » Abraham Lincoln

Belle définition. Pour qu’elle soit réalité, il faut que les institutions politiques « au service du peuple » acceptent de travailler sous son contrôle, ce qui veut dire transparence et participation. Il faut aussi que le « pouvoir par le peuple » s’impose à tous les pouvoirs et puissances non démocratiques qui conduisent le monde à la ruine.

Transparence

La première condition pour qu’un État puisse être nommé « démocratique » est que les citoyen·ne·s soient informé·e·s des actions entreprises en leur nom. Trop souvent, les exécutifs et les administrations considèrent les demandes d’information des citoyen·ne·s, et même des élu·e·s, comme des abus et comme une surcharge.

Pourtant, la Constitution vaudoise, depuis la révision de 2003, prévoit que « l’État et les communes informent la population de leurs activités selon le principe de la transparence » (art. 41). Ce principe de transparence a été transcrit dans la Loi sur l’information, qui stipule que « La présente loi a pour but de garantir la transparence des activités des autorités afin de favoriser la libre formation de l’opinion publique ». (art. 1) et que, « par principe, les renseignements, informations et documents officiels détenus par les organismes soumis à la présente loi sont accessibles au public ». (art. 8). Ainsi « tout document achevé, quel que soit son support, qui est élaboré ou détenu par les autorités, qui concerne l’accomplissement d’une tâche publique et qui n’est pas destiné à un usage personnel » (art. 9) est accessible à tou·te·s les citoyen·ne·s, sans condition. Qu’ils·elles se le disent et fassent usage de leurs droits !

Pour une démocratie participative

En Suisse, on vote beaucoup. Au niveau fédéral, cantonal, communal. Mais, la plupart du temps, les décisions soumises au vote populaire sont frustrantes, car il n’est possible que de dire OUI ou NON à une proposition toute faite, sans pouvoir nuancer.

Au niveau communal, au moins, il serait possible, tout d’abord, de consulter plus et mieux pendant l’élaboration d’un projet, ce qui permettrait de mieux l’adapter aux vœux des habitant·e·s. Au contraire, pour prendre l’exemple tout récent du très important plan de quartier « Cour aux marchandises », la municipalité a sauté sur le premier prétexte légal venu (« personne n’y habite actuellement ») pour éviter la participation de la population, pourtant souhaitée par la loi. Il serait nécessaire, ensuite, de ne pas toujours soumettre au vote une seule proposition, à prendre ou à laisser, mais plutôt un choix entre deux propositions (ou plus), basées sur des priorités différentes (dans ce cas : plus d’emplois, ou plus de logement social, ou plus d’espaces verts…).

Étendre la démocratie

Le radical changement de cap, économique et politique qui est nécessaire ne se fera que si une majorité de la population en est convaincue. Il passera par une considérable extension des domaines soumis aux décisions démocratiques. N’oublions pas qu’actuellement une bonne moitié de notre vie consciente, celle passée au travail, se déroule dans un espace sans-droits, et que les décisions sur l’avenir de la planète sont prises par des institutions non élues, qu’elles s’appellent conseils d’administration, OMC, FMI, Banque mondiale, voire COP21.

Elections cantonales 2022

Décroissance alternatives (da.) se réjouit de présenter une liste diversifiée et combative de 14 personnes pour le district de la Riviera.

Découvrez notre programme de campagne qui propose un changement radical de politique face à l’urgence climatique, sociale et sanitaire.

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