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Vous êtes ici : Accueil1 / Communales 20162 / Programme3 / Choisir ensemble la ville
Urbanisme

Une ville par ses habitant·e·s

Nous voulons un urbanisme démocratique. Nous refusons que se poursuive sans débat l’embourgeoisement progressif de Vevey, au détriment des couches populaires qui sont son histoire et son âme.

Ces dernières années, sans débat participatif ni planification, de nouveaux blocs d’immeubles ont surgi, comme les « Moulins de la Veveyse » à la place des « Ateliers mécaniques » (ACMV) et les « Jardins Cœur de Ville » (!) entre Bosquets et Guinguette.

Conséquences de ces réaffectations des anciennes zones industrielles : la petite industrie et l’artisanat continuent à devoir « s’exiler » en périphérie, ne laissant en ville que des emplois dans le secteur tertiaire ; la population augmente, sans que ni les espaces verts ou de détente, ni les infrastructures communales ne suivent. Comme les appartements nouvellement créés, majoritairement à vendre ou livrés au marché spéculatif de la location, sont hors de portée de la majorité de la population, on aura bientôt planté les derniers clous du cercueil du Vevey populaire. Le plan partiel d’affectation (PPA) « Cour aux marchandises », contre lequel nous lancerons un référendum, s’il devait être validé par les autorités cantonales, va exactement dans le même sens.

Un urbanisme démocratique et responsable doit correspondre à des critères exigeants d’économie locale et d’écologie, et prendre en compte les besoins de toutes les couches de la population en ce qui concerne en particulier l’aménagement urbain, la composition des logements, ou encore la proximité des services et des commerces.

En refusant deux projets de la Municipalité (vente du « Rivage » le 3 mars 2013, et plan de quartier « Avenue de Savoie » le 14 juin 2015), la population a manifesté son inquiétude et sa volonté de reprendre de l’influence sur l’évolution de sa ville. Pour cela, il faut qu’elle soit étroitement associée à l’élaboration d’un nouveau « plan d’extension » et à la révision souhaitable du plan directeur communal.

Espace public & mobilité

Une ville pour ses habitant·e·s

Nous voulons une ville où les rues soient des espaces de vie et de rencontre, où chacune et chacun, à tout âge, puisse déambuler en toute sécurité.

A Vevey comme dans les autres villes, plus de la moitié de l’espace public est occupée par les infrastructures nécessaires aux automobiles, malgré les intentions affichées par la municipalité d’en faire une cité exemplaire en matière d’écologie et d’énergie. Immobilisées 95 % du temps et ne transportant en moyenne que 1,2 personne, les voitures ne sont pourtant pas vraiment un moyen de transport en ville.

La pollution de l’air provoquée par le trafic automobile expose la population du bassin lémanique à un air chroniquement pollué. Sous l’effet du rayonnement solaire, les oxydes d’azote (NOx) émis par les véhicules se combinent aux composés organiques volatiles émis à la fois par les automobiles et les activités humaines pour former de l’ozone à basse altitude. Ce « smogozone » est extrêmement nocif pour les voies respiratoires, notamment celles des enfants, des personnes âgées et des sportifs et sportives. En 2007, les mesures de pollution montraient que les valeurs limites étaient dépassées en plusieurs endroits du centre-ville (rues de Lausanne et du Torrent, av. Paul Cérésole).

Il en va de même pour le bruit, qui dépasse trop souvent les valeurs limites et même les valeurs d’alarme aux rues de la Gare, du Clos et de Lausanne.

Les zones 30 et les « zones de rencontre » (panneau bleu, 20 km/h) permettent de ralentir la circulation et de diminuer les dangers et la pollution qu’elle provoque. Elles sont encore trop rares, et ne sont guère aménagées de façon à ce que les conducteurs réduisent spontanément leur vitesse. Nous nous réjouissons d’une récente décision de la Municipalité qui étendrait considérablement les zones 30 et les « zones de rencontre » et sommes convaincus que nos interventions toutes ces années passées n’y sont pas pour rien. Encore faut-il que les mesures proposées soient réalisées après les élections. Nous y veillerons.

Nous restons cependant persuadé·e·s que pour atteindre les objectifs de protection contre le bruit et la pollution de l’air, il faudra limiter la vitesse à 30 km/h sur tout le territoire communal, favoriser clairement la mobilité douce et étendre les zones piétonnes. Pour diminuer l’utilisation de la voiture individuelle, il faudra aussi augmenter les prestations des transports publics sur la Riviera et repenser leurs tarifs, si possible en concertation avec les communes voisines ; ce sont en effet leurs habitants qui génèrent la plus grande partie du trafic routier à Vevey. La commune de Vevey pourrait elle-même offrir la gratuité dans la zone 70 de Mobilis à ses habitant·e·s ; à réfléchir.

Tant que la Place du marché située au cœur de Vevey en restera le principal parking, la circulation pour y accéder et en repartir pèsera sur la qualité de vie de la population. Il faut donc viser une diminution radicale du nombre de places de parc qu’elle offre, sans compter le bénéfice pour tou·te·s que représenterait un usage récréatif, festif, associatif de cette magnifique place. La fête des vignerons de 2019 nous donne une magnifique occasion de changer nos habitudes de stationnement et de réaménager la place.

En 2008, selon un questionnaire auquel les Veveysan·ne·s avaient répondu en grand nombre, le trafic automobile était une nuisance importante pour 80 % des personnes qui se prononçaient. Qui plus est, 75 % affirmaient se rendre au centre-ville, à pied, à vélo ou en bus, tout en ressentant majoritairement un manque de confort et de sécurité dans leurs déplacements. Il serait temps de tenir compte de ces résultats !

Enfin, une part des déplacements ne sont pas choisis, mais rendus nécessaires par l’éloignement des lieux d’habitation et de travail, voire de consommation. Une politique consciente de relocalisation, favorisant la mixité habitat/emploi et encourageant les commerces de proximité, permettrait de réduire ces déplacements, pour le plus grand bien de tou·te·s.

Logement

Le logement : un besoin, un droit, pas un marché

Être convenablement logé est essentiel pour tous les aspects de la vie : le logement ne doit donc pas être une simple marchandise, mais un droit. Il est urgent de mettre en place une politique du logement véritablement sociale.

Le Rapport de gestion 2014 de la Municipalité nous apprend que « la commune de Vevey continue de présenter une pénurie élevée de logements vacants » (seuls 0,26 % des logements sont disponibles). Cette pénurie favorise la spéculation. En l’absence de réglementation à même de garantir le droit au logement pour tous, nombre de propriétaires et de gérances immobilières n’hésitent pas à augmenter systématiquement et abusivement le prix des loyers à chaque changement de locataire.

On nous annonce l’arrivée sur le marché d’un nombre important d’appartements, mais ils seront principalement à vendre, et pas bon marché ! Les loyers de ceux qui seront à louer les rendront inabordables pour la majorité de la population. Quelques-uns seront certes subventionnés et d’autres limités à 250 francs le m2 par an, mais cela sera loin de répondre aux besoins de la population. Bien des personnes à petits revenus et/ou ayant des enfants se voient contraintes de quitter Vevey, faute de moyens et malgré leur attachement à notre ville.

Une commune comme Vevey n’a évidemment pas plein pouvoir. Elle peut et doit néanmoins prendre toutes les mesures possibles pour répondre à la pénurie de logements abordables et mener une politique sociale du logement, sans se soumettre à la logique du marché. La traditionnelle politique du logement subventionné revient trop souvent à subventionner les bénéfices des promoteurs ; de plus, la subvention tombe au bout de 15 ans, et le loyer rejoint alors les « prix du marché ». Il faut donc aller au-delà : cela passe en priorité par le maintien en mains publiques des terrains et immeubles communaux, par l’entretien et la rénovation du patrimoine immobilier de la commune, par la construction de locatifs à loyers abordables et par une politique d’achat de terrains et de bâtiments, quitte à utiliser le droit de préemption (le droit d’acheter avant d’autres acheteurs intéressés). À court terme, nous proposons de mettre en chantier rapidement un projet de rénovation pour les maisons « Avenue de Savoie » afin de pouvoir toutes les louer.

La qualité de l’habitat doit aussi être une préoccupation : matériaux de construction, consommation d’énergie, protection contre le bruit, adaptabilité pour toutes les générations, présence de services à proximité, rien de cela ne peut être laissé, sans dégâts, à la libre « inspiration » du marché.

Publicité

Notre regard n’est pas à vendre

Nous voulons libérer l’espace public de l’affichage publicitaire commercial et réfléchir avec les milieux associatifs, culturels et sportifs pour organiser la communication de leurs activités.

Chaque jour, nous sommes exposé·e·s à plusieurs centaines de messages commerciaux qui rivalisent d’agressivité pour s’imposer à notre attention. Si l’affichage publicitaire n’est (de loin !) pas le seul responsable de cette pollution visuelle, il demeure l’un des domaines dans lesquels la commune possède encore une véritable marge de manœuvre.

En effet, les concessions d’affichage sur le territoire communal sont louées à la SGA (Société Générale d’Affichage) par un contrat négocié par la municipalité. En 2014, la commune a encaissé 183 000 fr. de location, tout en dépensant 99 000 fr. en frais d’affichage. Même si cette opération peut être qualifiée de bénéficiaire, ce montant reste anecdotique (soit 0,06 % des revenus de la commune…). De plus, en faisant une rapide estimation de coin de table, on peut estimer que le montant annuel encaissé par la ville correspond à ce que la SGA facture à ses clients pour une semaine !

Au-delà des considérations financières, il y a certes les réseaux d’affichage culturel ou politique qui sont mis à disposition par la SGA. Mais cette maigre compensation en vaut-elle vraiment la chandelle ? Affichons dans nos rues des images qui nous proposent autre chose que de mettre la main à notre porte-monnaie pour acheter des choses dont nous n’avons pas besoin ! Revendiquons d’autres usages de l’espace public, au service non pas de l’économie et de la société de consommation, mais du vivre ensemble !

Agriculture urbaine

Potageons la ville

Nous proposons de soutenir activement des activités agricoles en ville, pour encourager la transmission des savoir-faire, le partage et la solidarité. Mais aussi de renforcer les liens avec la campagne voisine.

Potagers ou ruchers urbains, buttes en permaculture, balcons fleuris, compostage, poulaillers ou encore arbres fruitiers dans les parcs, l’agriculture urbaine peut prendre de nombreuses formes. Et tous ces projets répondent à des objectifs aussi variés que l’éducation, la transmission de savoirs, l’autonomisation, le maintien de la biodiversité en milieu urbain et bien sûr la réappropriation de l’espace urbain par les citoyen·ne·s. Plusieurs projets de jardins partagés ont vu le jour ces derniers temps, nous nous en réjouissons.

Toutefois l’agriculture urbaine ne pourra jamais nourrir tous les habitant·e·s des villes. Il est donc primordial de conserver ou retisser les liens entre ville et campagne, notamment par des projets d’agriculture contractuelle et de distribution en circuits courts (en limitant les intermédiaires).

Autant pour les projets urbains que pour le lien avec nos campagnes, la ville de Vevey a un rôle de facilitateur à jouer en mettant des ressources à disposition, en termes par exemple de terrains, de logistique ou encore de locaux. Elle pourrait également y trouver une meilleure utilisation pour les matières végétales collectées en ville, en les compostant et en les utilisant localement. La pratique actuelle est en effet peu satisfaisante, car le traitement de ces matières, s’il est écologiquement souhaitable, est énergétiquement déficitaire du fait des kilomètres de transports qu’il nécessite.

Elections cantonales 2022

Décroissance alternatives (da.) se réjouit de présenter une liste diversifiée et combative de 14 personnes pour le district de la Riviera.

Découvrez notre programme de campagne qui propose un changement radical de politique face à l’urgence climatique, sociale et sanitaire.

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