Taux d'imposition

Nyon, un modèle à suivre ?

Le Rapport au conseil communal N° 31/2009, rapportant – comme il se doit – la discussion de la commission des finances sur l'arrêté communal d'imposition pour l'année 2010, citait une intervention d'un futur référendaire: «Un autre commissaire fait remarquer que le taux d'imposition de la ville de Vevey est par exemple 12 points plus élevé que celui de la ville de Nyon (agglomération similaire). Si on voulait mettre la commune de Vevey au niveau de Nyon, soit avec une baisse de 12 points du taux, un contribuable moyen déclarant un revenu de Fr. 70'000.– par an bénéficierait d'une économie annuelle de Fr. 660.–».

Or le 16 décembre 2009, 24 heures titre «Nyon adopte le pire budget de son histoire» ! Le budget 2010 adopté par le Conseil communal de Nyon boucle en effet avec un excédent de charges de 9,2 millions (sur un total de dépenses prévues de 138 millions), sans compter 3,5 millions de charges supplémentaires dues à des facturations cantonales non prévues lors de l'établissement du budget. En l'état, un emprunt de 1,4 millions sera nécessaire pour assurer le fonctionnement courant  !

A noter que des augmentations du taux d'imposition avaient été refusées à 2 reprises en 2006 et que la dernière tentative du Conseil communal, prise le 30 octobre 2006, de faire passer le taux d'imposition de 65 à 70, à été rejetée en février 2007 par un référendum populaire, lancé à l'origine par le parti libéral.

Ce qui tendrait à prouver que les baisses d'impôt, si elles sont indéniablement populaires, sont tout sauf raisonnables.

(1er janvier 2010)

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