Communiqué de presse du parti radical veveysan

LYNCHAGE MEDIATIQUE CONTRE LE SYNDIC RADICAL RIGOT:

LE RAPPORT DU JUGE REYMOND REMET L'ÉGLISE AU MILIEU DU VILLAGE

Les principales conclusions du rapport

Le parti Radical de Vevey a pris acte du rapport du juge Reymond. Ce dernier analyse des points de technique procédurale, mettant notamment en évidence qu'il peut y avoir des divergences d'appréciation entre juristes. Sur ce qui constitue le fond de la question, et même si la Municipalité dans son ensemble, syndic compris, ont fait preuve de quelque naïveté dans certaines appréciations, l'auteur du rapport relève pour l'essentiel que:

• Sur la question des recours au Tribunal Cantonal et au Tribunal Fédéral, son opportunité et la personne de mandataire on lit que:

i. le dossier avait été remis à Me Vogel, et c'est celui-ci qui dès la fin de la première phase du procès. Contrairement à ce qui a été écrit, Me Rigot s'était donc déjà dessaisi du dossier. C'est à la demande de Me Vogel que Me Rigot a réalisé un dernier acte de procédure, à savoir le dépôt de l'acte de   recours au TC, pour des raisons de délais et de maîtrise du dossier.

ii. Sur la question de la personne , le juge Reymond conclut: «Vu cette explication, on ne saurait reprocher à Me Rigot d'avoir procédé lui-même».

iii. Sur celle de l'opportunité du recours au TF , le Juge Reymond termine en outre par cette affirmation sans équivoque: «Il était sage de recourir au tribunal fédéral».

•  Sur les différents reproches formulés contre la conduite par Me Rigot, (un mémoire non déposé, une offre transactionnelle non transmise à la Municipalité, et de manière générale), le juge Reymond conclut: «Rien ne permet d'affirmer que Me Rigot aurait commis une faute professionnelle dans la conduite du dossier et qu'un autre avocat serait parvenu à un résultat différent». M. Reymond émet toutefois il est vrai une réserve quant à une éventuelle prescription sur l'action récursoire contre l'Etat. En l'état pourtant, la question est réglée.

•  Quant à offrir Fr. 150'000.- en offre transactionnelle à Mme Maret qui venait d'en recevoir Fr. 273'000.- par un jugement solidement motivé, nousconsidérons simplement que l'avocat Rigot a évité à la Commune d'être ridicule... Il convient donc de l'en remercier plutôt que de le blâmer de n'avoir pas suivi les injonctions de la Municipalité.

Le rapport dit également: «En réalité, si la Commune a perdu le procès, c'est parce que la cause était mauvaise et que l'appréciation de l'ancienne Municipalité d'après laquelle la situation conflictuelle existant […] en 1995/1996 était principalement umputable à Mme X s'est révélée fausse. On parle en effet peu trop des vrais responsables de ce cafouillage peu glorieux: si la Municipalité alors en charge sous la responsabilité principale de Monsieur Yves Christen et   Pierre Chifelle avaient agi avec la prudence et le discernement élémentaire requise en cas de licenciement, rien de cela ne serait arrivé. On comprend que les responsables d'alors aient cherché un bouc émissaire.

•  Nous revenons sur la conclusion générale du rapport: «Je relève toutefois que cette enquête n'a révélé aucun acte délictueux ou malhonnête et que personne n'aurait trouvé à redire à la continuation du mandat de Me Rigot et à la manière dont il a conduit le procès si la Commune l'avait emporté».

Le syndic Rigot a demandé au webmaster de la Ville de mettre immédiatement le rapport du juge Reymond en ligne sur le site www.vevey.ch .

Pourquoi cette campagne d'intoxication ?

Le Parti Radical de Vevey s'interroge dès lors: pourquoi tout ça ? Pourquoi cette campagne dirigée contre le représentant radical à la Municipalité ? Pourquoi ce dénigrement violent, hargneux, durable et systématique ? Qui a manipulé le malheureux journaliste du Régional et à quelles fins ? Comment se fait-il que l'ancien Municipal Pierre Chifelle ait pu remettre de sa propre initiative au président Reymond des correspondances municipales datant de 2003 alors qu'il n'exerçait plus de fonctions officielles dans la Commune ?

Il faut chercher la réponse dans le fait que la campagne pour les élections communales aura lieu au printemps 2006. C'est vrai que l'élection du radical Dominique Rigot, il y a 4 ans, en a surpris plus d'un. C'est vrai aussi qu'il sera d'autant plus difficile à renverser qu'il a tenu les engagements pris par notre parti, pendant la campagne de 2001.   Permettez quelques rappels à notre sens significatifs et déterminants à cet égard.

•  Le syndic radical Rigot s'est d'abord opposé à la volonté des autres membres de la Municipalité d'augmenter les impôts en 2003, à l'occasion de la bascule fiscale canton / communes; il a gagné.

•  Malgré ces mesures, il a su mettre immédiatement fin à la succession infernale des déficits communaux.

•  Cette politique rigoureuse a déjà permis de réduire la dette globale de près de 15 millions, soit environ 10% du total accumulé par les Municipalités précédentes.

•  Il vient maintenant de faire voter par le Conseil communal une baisse d'un demi-point de l'impôt communal.

•  L'action sociale pourtant, ni la culture (en tous cas la culture sérieuse...) n'ont pas été prétéritées dans ce redimensionnement des largesses communales d'antan.

•  Sous sa direction, la ville a permis la construction de 750 logements nouveaux, les espaces publics ont été largement assainis, un effort supplémentaire important a été consenti pour améliorer la qualité de la vie et de la sécurité à Vevey et ce combat continuera, etc.

On peut comprendre que ce bilan effraye la frange dissidente du parti radical de Vevey qui, avec l'appui des socialistes, poursuit le rêve dynastique de reprendre le contrôle de l'exécutif de Vevey. On comprend qu'ils ont préféré défausser le débat en portant l'attaque sur des questions abstraites de la procédure civile vaudoise, incompréhensibles pour tous les non-techniciens... ce qui fait tout de même beaucoup de monde. Ce terrain laisse en effet une large place à la désinformation, au mensonge, à la demi-vérité assassine, à l'amalgame.

Tout cela est petit, lamentable, misérable. Le parti radical de Vevey, rassemblé derrière son syndic, lui réitère sa confiance et se réjouit de partir au combat électoral avec lui et ses deux autres candidats à la Municipalité pour proposer à la population de Vevey de poursuivre le nécessaire assainissement de la Ville.

Parti Radical Veveysan
Vevey, le 5 décembre 2005.

 

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