Jeunesse-famille:
pour un présent plus accueillant

Plutôt prévenir que guérir ! C’est pourquoi nous travaillons à améliorer l’accès aux structures d’accueil pour petits et grands. Nous proposons également de faciliter la compréhension entre les aînés et les jeunes par des actions visant à les réunir.

L’accès pour les familles à des structures d’accueil de qualité et financièrement avantageuses est la condition première pour permettre aux hommes comme aux femmes de concilier vie familiale et professionnelle. A Vevey, nous avons toujours soutenu la politique qui a permis l’existence de telles structures, aujourd’hui en nombre presque suffisant. Il faudra continuer à les étendre en fonction de l’arrivée prévue de nouveaux habitants.

On parle beaucoup depuis quelques temps des «incivilités» commises par des «jeunes en manque de repères», qui favoriseraient un sentiment général d’insécurité dans la population. Sans nier l’existence de certains faits condamnables, par ailleurs nullement attribuables aux seuls jeunes, nous estimons qu’on en rejette un peu vite la faute sur les familles et sur l’école. Notre société érige la consommation en condition indispensable pour accéder au bonheur et à la reconnaissance sociale, mais prive en même temps une partie de ses jeunes de tout accès à l’emploi. Ces contraintes paradoxales génèrent fatalement des frustrations aux conséquences néfastes pour tous.

Plutôt que de dépenser demain des sommes considérables pour punir puis réinsérer les quelques jeunes qui dérapent et pour réparer les dégâts, une action de prévention déterminée et ciblée, à tous les âges, permettrait dès aujourd’hui de rendre à ces jeunes une place dans notre société et un regain de confiance en eux-mêmes. Dès le plus jeune âge, on devrait offrir aux enfants des espaces qui les aident à exprimer leurs désirs et leurs craintes.

Après l’école

Afin de mieux coordonner les différentes actions possibles pour l’ensemble des enfants et des jeunes, il faut envisager de regrouper, au sein de l’administration, les dicastères «petite enfance», «éducation» et «jeunes­se», comme le recommande la Com­mission fédérale pour l’enfance et la jeunesse. Les horaires scolaires doivent absolument être harmonisés, l’encadrement parascolaire complété et renforcé, en particulier pour les plus de 10 ans qui ne bénéficient plus des possibilités offertes par les structures d’accueil existantes.

Ainsi, les devoirs surveillés devraient être mieux dotés en personnel, afin de donner aux élèves qui n’ont pas la chance de pouvoir se faire aider dans le cadre familial un soutien efficace et durable.

Il manque également un centre de loisirs adapté aux besoins et aux attentes des 10-14 ans, situé à proximité des écoles secondaires, où ils pourraient se retrouver après l’école et bénéficier de la présence et de l’écoute d’adultes compétents.

Pour ceux qui, à la sortie de l’école obligatoire, se retrouvent sans débouché professionnel, il s’agit de poursuivre et d’amplifier l’effort entrepris récemment, en leur proposant des stages et des places d’apprentissage à la commune ou en collaboration avec d’autres communes, associations ou entreprises. Un soutien renforcé doit aussi être proposé aux jeunes en rupture.

Afin de favoriser une meilleure compréhension entre générations, on pourrait susciter des actions d’entraides et d’échanges, par exemple des gardes d’enfants par les aînés ou une bourse de petits boulots permettant aux jeunes de se rendre utiles, tout en se faisant un peu d’argent de poche, auprès des aînés ou des personnes à mobilité réduite.

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