Détruire des logements
pour construire des bureaux ?
NON

AfficheNON

Dans les discours et les programmes électoraux, le manque de logements, et plus précisément de logements à loyer abordable, est largement reconnu. Cela n’empêche pas la Municipalité de Vevey de proposer la vente de quatre maisons d’habitations qui seraient démolies et remplacées par des bureaux. C’est une bêtise qu’il faut absolument refuser.

4 maisons anciennes…

Le « plan de quartier Savoie » concerne quatre maisons, propriétés de la commune de Vevey, à l’entrée Ouest de la ville. Décrétées bonnes à démolir dans les années 1970, elles n’ont guère été entretenues par la commune, ce qui explique leur aspect extérieur peu engageant. Mais elles sont saines et n’attendent qu’une rénovation.

… 12 logements de 100 m2...

A la construction, ces maisons comprenaient au total 12 appartements de 100 m2 environ. Une des maisons a subi un incendie et héberge une association culturelle. Une autre est occupée essentiellement par des bureaux. Les deux autres sont habitées, et les appartements, entretenus par les locataires, sont très agréables à vivre. C’est donc par décision du propriétaire – la commune – que les locataires sont peu nombreux actuellement.

… pour 30 à 40 locataires heureux

Après rénovation – par la commune ou par une coopérative au bénéfice d’un droit de superficie – c’est 30 à 40 personnes qui pourraient y habiter. Et, selon une étude officielle, ces maisons, même en gardant des loyers modérés, pourraient offrir un rendement locatif de 5 % par an au propriétaire communal.

Aucune raison de démolir. NON le 14 juin !

 

Se couper les mains pour agir ?

Une commune doit agir, autant qu’elle le peut, pour que chacun·e trouve un logement selon ses moyens, mais aussi veiller à conserver des places de travail. En 2014, la Municipalité voulait vendre l’immeuble communal Vergers 10, qui abrite associations et petites entreprises, à un promoteur qui aurait construit un immeuble de logements de luxe à vendre. A l’inverse, à l’avenue de Savoie, c’est des logements propriétés communales qu’elle propose de supprimer, pour qu’un privé y fasse des bureaux, qui seraient probablement trop chers pour les PME et artisans.

Incohérence et impuissance: les socialistes majoritaires à la Municipalité avaient des moyens, modestes, d’agir pour leurs propres priorités, mais dans les deux cas, ils préfèrent les abandonner au privé. A quoi bon être à la Municipalité, alors ?

(27 mai 2015)

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