Jusque dans les citations littéraires de son site,
l'UDC affiche sa filiation…


[…]
Tout simplement, vous aimez Vevey, malgré ses aléas politiques, ses tensions, son agitation ou sa monotonie, que vous soyez un enfant du pays, un immigré d'outre-Léman, d'outre-Sarine ou d'ailleurs, vous parlez avec bonheur de cet écrin de beauté à préserver, et encouragez le voyageur à s'y arrêter, comme la plume de Paul Morand …
«Bien que monumental, ce coin de lac garde une tenue parfaite et une inaltérable beauté, résistant aux fadeurs de l'album et aux banalités d'une poésie à redites. Les sens n'y sont jamais las. C'est le chef-d'œuvre de la mesure ; il est à la nature ce que sont au génie humain ces réussites architecturales parfaites qui se nomment le Temple du ciel de Pékin, le Tad-Mahal, la Grande Pyramide ou la Place de la Concorde.» Paul Morand


Présentation de Paul Morand sur le site de l'Académie française:
«Ayant réintégré les Affaires étrangères en 1938, Paul Morand se trouvait, au moment de la défaite de 1940, à Londres où il occupait les fonctions de responsable de la mission de guerre économique. Mis à la retraite d'office par le gouvernement de Vichy, il publiait en 1941 Chroniques de l'homme maigre, livre d'orientation maréchaliste. De cette période datent encore Propos des 52 semaines, L'Homme pressé, Excursions immobiles.
Avec le retour de Laval au gouvernement, il était nommé à la présidence de la commission de censure cinématographique, avant de terminer la guerre comme ambassadeur à Berne, ce qui lui valut d'être révoqué à la Libération, et contraint à l'exil en Suisse [au château de l'Aile, à Vevey]. […]
Paul Morand, qui s'était porté une première fois candidat à l'Académie française dès avant la guerre et n'avait obtenu que 6 voix au fauteuil Cambon en 1936, fut de nouveau candidat en 1958. Sa candidature devait soulever l'hostilité des gaullistes et donner lieu à une séance de vote houleuse, laquelle se termina par une suspension du scrutin. Pierre Benoît, animateur de la candidature de Morand, indigné par cette décision, quitta ce jour-là l'Académie où il décidait de ne plus jamais siéger.
Ce n'est qu'en 1968 que le général de Gaulle, après une longue hostilité, consentit à une nouvelle candidature Morand. Toute l'Académie était présente pour son élection, le 24 octobre. Il remporta le fauteuil de Maurice Garçon par 21 voix au second tour, contre 4 à son concurrent et 15 blancs ou nuls. Il était âgé de quatre-vingts ans. Exceptionnellement, il n'y eut pas de visite d'investiture à l'Élysée.»

Pour les prochaines versions, pas de problème, il y a de quoi faire, à commencer par Jacques Chardonne, autre maréchaliste et collabo lié à la Riviera…

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