La «lettre à la droite» de mars 2006
disparue depuis du site du parti radical (anciennement http://www.radicaux-vevey.ch/content.php?id=68).

De: campagne2006@radicaux-vevey.ch
Objet: Veveysannes, Veveysans
Date: 24 mars 2006 11:25:05 GMT+01:00

Aux sympathisants de tous les partis de la Droite Veveysanne,

Sur la demande des présidents des partis cantonaux UDC, radical et libéral, nous avons dès le dimanche 12 mars proposé une union des forces de la droite par le biais d’une liste commune composée des trois partis cités et du PDC. Défendue par les radicaux, cette option n’a pas trouvé grâce aux yeux de certains libéraux. Pourtant les deux candidats libéraux se seraient retrouvés en situation de force à la tête d’une liste soutenue clairement par quatre partis. C’était ainsi la meilleure manière d’assurer la réélection des deux candidats sortants.

Les deux municipaux libéraux ont refusé l’offre des partis de droite sous le prétexte qu’une liste comportant quatre à cinq candidats serait trop prétentieuse face aux trois socialistes. Prétexte me semble-t-il un peu léger: le choix n’a jamais nuit à la démocratie.

Pour les observateurs avertis de la politique veveysanne, il semblait plutôt que le choix libéral d’une liste à trois était la porte ouverte au candidat du centre mou qu’est Vevey Libre, qui se serait ainsi profilé aisément en glanant tant à gauche qu’à droite les compléments des deux listes.

Ce choix tactique est apparu clairement le 21 mars 2006 à l’émission de Radio Chablais, où Jérôme Christen et Madeleine Burnier, laquelle s’était quelque peu laissée aller en l'absence de son colistier Pierre Ducraux, n’ont cessé de se projeter ensemble à la tête de la ville.

Il est incompréhensible que le parti libéral accepte de se mettre en une telle situation de faiblesse et de rouler le tapis rouge devant un parti aussi peu sérieux que Vevey Libre et aussi éloigné des préoccupations communes de la Droite Veveysanne. Le programme de Vevey Libre tient du mélange indigeste de tous les autres programmes, où l’on avance simultanément « plus de social, plus de sécurité et moins d’impôts », en résumé « demain on rase gratis ». Le parti se dit lui-même « politiquement dégagé», entendez irresponsable. Son prospectus et sa campagne menée avec un budget élyséen montrent que Papa Christen est omniprésent et que la nouveauté de Vevey Libre ne se traduirait que par un éternel retour aux vieilles affaires.

Les libéraux veulent-ils vraiment revenir à l’ère Christen, soldée par un doublement de la dette communale, l’achat inconsidéré du Château de l’Aile et l’absence totale de zèle pour le revendre, l’affaire du mobbing (à force d’attaquer l’avocat, l’on oublie le responsable…) ?

Il est encore plus incompréhensible que M. Pierre Ducraux accepte de plier le genou devant la pression Christen, lui qui part en campagne avec une plainte pénale sur le dos comme six municipaux et syndics et la région, membres du comité de direction du SIGE. Si l’on a suffisamment dit que les responsables po litiques du SIGE avaient mal géré le dossier de l’abattoir de Clarens, il a souvent été tu que la patate chaude, sous forme de projet sans business plan et accompagné de chiffres farfelus, provenait du SIVD, qu’Yves Christen dirigeait alors.

Les libéraux comme la Droite Veveysanne prônent une saine gestion des affaires communales. Dans cette optique, leur choix ne peut que se porter vers les candidats de la Droite Veveysanne. Les millions en déroute de la compostière de Roche viennent à point nommé pour le confirmer: la gestion de Madame Burnier, en charge de ce dossier et qui nous assurait à la dernière séance du Conseil encore que la situation était maîtrisée, ne répond pas aux critères de qualité et d’exigence que la droite défend.

Fabienne Despot

www.udc-vaud.ch/vevey
www.radicaux-vevey.ch

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