Logement:
pour une politique sociale

Face à la crise actuelle, il est urgent de mettre en place une politique du logement véritablement sociale, notamment en favorisant le développement des coopératives d’habitation

Cela implique, pour commencer, de garder en mains publiques les immeubles d’habitation en propriété communale et d’y mener une politique d’entretien et de rénovation à long terme (notamment en ce qui concerne les tours de Gilamont ou les immeubles communaux de la Valsainte…). En ce sens, la remise de leur gérance au secteur privé est une erreur qui devra être corrigée. Le nombre de logements soustraits aux effets de la spéculation immobilière doit être augmenté. Pour cela, il faut disposer de terrains – quitte à en acheter quand l’occasion se présente – que la commune puisse remettre en droit de superficie à de véritables coopératives d’habitation à but non-lucratif, à moins qu’elle ne décide de construire elle-même. Il faut aussi favoriser une politique écologique du logement et éviter un suréquipement prétendument nécessaire (deux salles de bains pour trois ou quatre pièces…)

Les friches industrielles de la Chaussée de la Guinguette et des ACMV constituent une des dernières zones cons tructibles au centre-ville. Le développement de ce quartier doit impérativement comprendre une part importante de logements sociaux ainsi que des locaux bon marché à disposition des artisans, des artistes ou des associations. Par la suite, un réaménagement des berges de la Veveyse, permettant des cheminements conviviaux le long des rives, renforcerait le lien entre le nord et le sud de la ville.

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