Lecture et indignation sélectives

Nous tombe entre les mains, bien après parution, la lettre de lecteur ci-contre (signature volontairement retirée).

Cette personne a-t-elle vraiment consulté le site dont elle parle ?

Elle s'attarde sur la partie "brèves et méchanceté", qui regroupe actuellement une vingtaine d'entrées, très courtes, souvent de quelques lignes seulement.

Mais elle passe sous silence les parties "dossiers et articles", avec des articles moins nombreux mais nettement plus longs et documentés, ainsi que la partie "élections communales", qui met à disposition tout notre matériel électoral, présentant probablement le programme le plus détaillé et argumenté de tous les partis veveysans.

Nous avons justement voulu en donner pour leurs clics à tous les lecteurs, au format "Matin" comme au format "Le Monde". Qui visite prioritairement quelle partie est ensuite affaire de goût personnel. Il semblerait que notre critique apprécie plutôt les articles courts, et considère qu'un "argument" doit tenir en quelques lignes. C'est effectivement ce que l'on trouve sur les maigres sites de certains partis. Ce n'est pas ainsi que nous concevons des propositions politiques s'adressant à des personnes capables de discernement.

Quant à savoir qui a fait preuve de plus d'imagination dans cette campagne, c'est affaire de goûts et de couleurs. Mais les gadgets et l'inflation de matériel coûteux (affiches par exemple) sont-ils un signe d'imagination ?

Enfin, qui nous reproche de dénigrer ne nous dénigre-t-il pas à son tour ? et ces lignes même n'entretiennent-elles pas un cercle vicieux de dénigrements en chaîne ? En fait, la question est mal posée. Elle assimile toute critique à du «dénigrement», auquel il faudrait renoncer.

Nous estimons au contraire que la libre critique, la polémique, et, si possible, l'humour un brin méchant sont essentiels à une vie démocratique forte. Certaines limites, pas toujours faciles à établir, sont nécessaires, mais nous ne croyons pas les avoir dépassées. Même si certains, particulièrement sensibles ou particulièrement privés d'arguments peuvent penser le contraire.

 

 

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